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France

À la Fête de l'Humanité, le peuple de gauche partagé sur des listes d'union

La Fête de l'Humanité s'achève ce dimanche 15 septembre, à La Courneuve, en banlieue parisienne. Au programme du traditionnel rendez-vous des communistes, comme toujours, des concerts, des débats et des prises de parole politiques. Hier, samedi, le premier secrétaire du PCF, Fabien Roussel, a tendu la main aux autres forces de gauche. Le score de son parti aux Européennes l'a obligé à revoir sa stratégie. Qu'en pensent les militants de gauche ? Réponse dans les allées de la Fête de l'Humanité.

Jeune femme distribuant des tracts à la 84e Fête de l'Humanité, le 14 septembre 2019.
Jeune femme distribuant des tracts à la 84e Fête de l'Humanité, le 14 septembre 2019. STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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« Ensemble, nous pouvons remporter les municipales et battre la droite et l'extrême-droite ». Voilà ce qu’a dit samedi Fabien Roussel, le premier secrétaire du PCF, qui défendait jusqu'à présent une candidature communiste autonome à chaque scrutin.

J'appelle à travailler à l'union, à l'union du peuple de France, à l'union des forces de gauche et écologistes.

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Fabien Roussel, premier secrétaire du PCF

L'union de la gauche dès le premier tour des municipales, partout où c'est possible, comme le propose Fabien Roussel, Adrien Champouny, 23 ans, membre des Jeunesses communistes, est pour sur le principe, mais il reste sceptique.

« C’est compliqué, nous explique t-il, parce que les fois où on essaye de se retrouver derrière un candidat pour essayer de faire une unité comme on l’a fait avec Jean-Luc Mélanchon pour les présidentielles, au final, ça empêche un petit peu aussi d’exister, de faire passer notre propre message. »

« Oui, c’est faisable »

Alors pour que le rassemblement soit accepté par tous, Boris Petrov, ancien communiste passé chez les Insoumis, a une solution. Selon lui, il faut « arrêter d’être dans les vieux schémas de la gauche, des appareils qui décident entre eux qu’on fera l’union entre PS, PC, machin et truc, et puis partir sur un programme qu’on va discuter avec les gens. La seule façon de s’en sortir c’est d’arrêter toutes nos magouilles. Ça fait 60 ans que je milite, j’en ai marre ! »

Repartir de la base, c'est aussi ce que souhaite cette sympathisante socialiste qui ne veut pas donner son nom. Pour elle, l'union de la gauche, aux municipales « oui, c’est faisable, c’est même la bonne occasion, parce que quand on est en local, on ne peut que vivre ensemble, on ne peut qu'aller vers du collectif et du commun ».

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Reste à convaincre les Verts, le seul parti de gauche à avoir fait un bon score aux Européennes, et qui pour l'instant, préfère partir sous leurs propres couleurs. « Notre conviction, c'est que ce qui était l'offre politique de la gauche est confrontée aujourd'hui à des impasses théologiques, idéologiques... Notre contribution à l'union e ntant qu'écologistes, c'est la clarté... » nous expliquait David Cormand, le patron d'Europe-Ecologie-les Verts.

►À lire aussi: La réforme des retraites s'invite dans le débat à la Fête de l'Humanité

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