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France

Municipales: tous derrière Griveaux, LaREM met de l’ordre dans ses rangs

La première université d’été de la République en Marche a fermé ses portes à Bordeaux. Militants, parlementaires et ministres ont parlé du fonctionnement interne mais aussi de la stratégie du parti d’Emmanuel Macron pour les prochaines municipales de mars 2020. Les marcheurs en ont aussi profité pour afficher leur soutien à Benjamin Griveaux, candidat investi pour la mairie de Paris, concurrencé par le dissident Cédric Villani.

Benjamin Griveaux (à dr.), le candidat LREM aux municipales à Paris, avec Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics.
Benjamin Griveaux (à dr.), le candidat LREM aux municipales à Paris, avec Gérald Darmanin, ministre de l'Action et des comptes publics. GEORGES GOBET / AFP
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Avec notre envoyé spécial à Bordeaux, Julien Chavanne

La mise en scène était soignée. Pour accueillir Benjamin Griveaux, une cinquantaine de militants se rassemblent à quelques mètres d’une entrée de ce campus, scandant des : « Benjamin, benjamin ». Ça tombe bien, Stanislas Guérini, le chef du parti, ou Mounir Mahjoubi, anciens soutiens de Cédric Villani passaient aussi par là, pas tout à fait par hasard.

Nouveau monde mais vieilles ficelles de communication. La Macronie serre les rangs autour de son candidat officiel. Après une semaine marquée par la dissidence de Cédric Villani, En Marche voulait montrer qu’il n’y avait qu’un seul vrai candidat marcheur.

Édouard Philippe n'est pas un plan B

Même Edouard Philippe est sorti du bois pour démentir une rumeur tenace : non, il ne sera pas le plan B à Paris. « Il y a déjà un excellent candidat investi par La République en Marche, à Paris. Il s’appelle Benjamin Griveaux, il est là. »

Benjamin Griveaux est intelligent. Il est déterminé, il est tenace.

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Édouard Philippe ne sera pas candidat à Paris

Julien Chavanne

Édouard Philippe aura aussi joué le jeu avec un autre candidat marcheur contesté. Thomas Cazenave, candidat investi à Bordeaux contre le maire sortant, soutenu par le Modem et avec lequel le Premier ministre a partagé un verre samedi au coucher du soleil, à proximité des caméras.

Cette stratégie de LaREM crée des tensions avec ses alliés politiques et notamment le Modem. Dimanche, François Bayrou -que l'animateur du Campus a oublié d'annoncer à son arrivée- avait sa mine des mauvais jours. A la tribune, visge fermé, il a adressé une mise en garde aux Marcheurs : « si on choisissait de transformer l’élection municipale en élection d’appareil contre appareil, alors on serait sûr de perdre ».

La Macronie a quitté ce Campus sans avoir réglé tous ses problèmes. La direction d’En Marche, elle, minimise. « C’est normal de s’engueuler parfois, on reste spontané, on ne veut pas d’un régiment », assure un visiteur du soir d’Emmanuel Macron.

► La revue de presse a également en Une le campus d'été de LaREM

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