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France

En France, Parcoursup achève sa phase principale

La plateforme d’admission de Parcoursup livre ses premiers chiffres de 2019 avant sa fermeture vendredi 19 juillet à 23h59 : sur les 900 000 bacheliers, près de 60 000 n'ont toujours pas obtenu une offre d'affectation.

Un bachelier regarde ses résultats sur la plateforme Parcoursup, à Lille, le 22 mai 2018.
Un bachelier regarde ses résultats sur la plateforme Parcoursup, à Lille, le 22 mai 2018. DENIS CHARLET / AFP
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Une étape s'achève à minuit. Alors que Parcoursup avait démarré le 15 mai, et après les résultats du baccalauréat, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé vendredi 19 juillet un premier bilan du dispositif.

Plus de 88% des bacheliers ont reçu au moins une proposition d'orientation, contre 85% l'année dernière à la même date : des chiffres assez semblables à ceux de 2018, année de lancement de la plateforme.

Avec un changement : la modification du calendrier. En 2018, la phase principale s'était achevée au moment de la rentrée scolaire, le 5 septembre. Mais cette année, pour éviter les critiques dues aux délais de réponse trop lents, le gouvernement a choisi de raccourcir le calendrier. À la fois pour remettre plus rapidement dans le système les places refusées et pour les proposer à d'autres candidats. L'objectif étant d'aller au plus vite, pour générer moins de stress.

Certains sont fixés, d'autres sont sur le carreau

À quelques heures de la clôture de la phase principale, vendredi 19 juillet à minuit, 58 724 jeunes sont toujours en attente d'affectation. Ce qui représente près de 8% de candidats sans proposition.

Pour les accompagner, le ministère a mis en place plusieurs dispositifs. Avec en première ligne, la phase dite « complémentaire » qui a démarré le 25 juin et qui est opérationnelle jusqu’au 11 septembre, avec ce conseil délivré aux candidats : regarder régulièrement les filières où il reste encore des places et formuler de nouveaux vœux.

Une Commission d'accès à l'enseignement supérieur (CAES) en dernier choix

Autre dispositif : la commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES), pour leur proposer une solution adaptée. En début de semaine, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal est allée visiter l’une de ces commissions d'accès, à Créteil (Val-de-Marne, région parisienne). Tout est passé au peigne fin : les bulletins scolaires, les notes obtenues au baccalauréat, les lettres de motivations des élèves. Le tout avec l’unique objectif de trouver une formation aux jeunes recalés de Parcoursup.

La commission va même jusqu'à regarder la proximité géographique de la formation, car les étudiants ne devront pas passer plus d'une heure et 15 minutes dans les transports pour s'y rendre.

Cette commission, avec plus de 60 personnes, se répartit la tâche en plusieurs pôles. Le pôle analyse se charge des élèves ayant obtenu un bac général. Le pôle classes-passerelles est prévu pour les recalés des filières professionnelles et technologiques. Et enfin le pôle rebond, pour ceux qui ont demandé une formation en soins infirmiers.

5 600 candidats ont saisi la CAES

Cette année, le ministère de l'Enseignement supérieur a innové, avec la mise en place d'une carte interactive qui recense plus de 5 000 formations où il reste encore des places. Les filières en tête sont les BTS, suivies des licences universitaires - notamment en lettres. En revanche, les places se font rares dans les filières de la santé.

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