France: feu vert aux mesures d’effarouchement pour les ours dans les Pyrénées
En France, les mesures « d'effarouchement » des ours bruns des Pyrénées (sud-ouest) destinées à protéger les troupeaux de leur prédation sont désormais possibles, leur cadre ayant été défini par un arrêté publié samedi au Journal officiel. La publication de cet arrêté survient deux jours après la mort de plus de 250 brebis dans un massif de l'Ariège tombées d'une crête en raison de la présence d'un ours. Une quarantaine de plantigrades au moins sont présents dans le massif pyrénéen, où la tension est très vive entre opposants et partisans de l’animal.
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Comment faire peur à une bête poilue et griffue qui mesure 1m 80 et qui pèse 200 kilos ? Selon l'arrêté publié dans le journal officiel, il y a deux méthodes pour effrayer les ours, mais les éleveurs doivent demander une autorisation à la préfecture pour les appliquer.
La première, dite « simple », emploie des mesures d'effarouchement sonore à l'aide de sifflet, cloche ou encore corne de brume ou lumineux comme des torches, par exemple. Elle est mise en œuvre si l'ours est responsable d'un nombre restreint d'attaques sur les troupeaux lors des périodes de pâturage.
La seconde dite « renforcée » donne la possibilité à des personnes qualifiées, comme les bergers par exemple, d’utiliser des tirs non létaux sur l’animal à l’aide de cartouches en caoutchouc. Elle est appliquée quand la stratégie d'effarouchement simple n'a pas fonctionné.
L'arrêté précise que, quelle que soit la méthode pratiquée, elle fera l'objet d'un compte-rendu détaillé au préfet.
Enfin, il faut préciser que si l'effarouchement des ours avait lieu dans le parc national des Pyrénées, il serait soumis à l'autorisation du directeur de réserve.
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