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France / Politique

Investitures LaREM à Paris: Julien Denormandie prêt à se retirer du vote

Le ministre en charge de la Ville a été nommé membre de la Commission nationale d’investiture (CNI) de La République en marche pour les municipales de 2020. Mais son soutien à l’un des candidats l’a mis sous le feu des critiques des autres postulants. Julien Denormandie ne devrait finalement pas participer au vote.

Pour le député LaREM Cédric Villani (à droite), la présence de Julien Denormandie ne garantit pas des investitures indépendantes pour la candidature à la Mairie de Paris.
Pour le député LaREM Cédric Villani (à droite), la présence de Julien Denormandie ne garantit pas des investitures indépendantes pour la candidature à la Mairie de Paris. AFP/Ludovic Marin/François Guillot/Montage RFI
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Stanislas Guérini, le patron d’En Marche, avait promis une commission « irréprochable ». Mais lundi soir, quand la liste des 16 membres de la CNI est publiée, Cédric Villani s’agace. Candidat déclaré à la Mairie de Paris, le député LaREM dénonce une commission « partiale ».

Selon lui, la présence de Julien Denormandie, soutien affiché de Benjamin Griveauxne garantit pas des investitures indépendantes. Le mathématicien semble avoir été entendu.

Selon nos informations, Julien Denormandie va finalement exercer son droit de déport. Lors d’une réunion de la CNI organisée ce mercredi soir, le ministre a prévu de saisir les co-présidents de la commission (la députée LaREM juppéiste Marie Guévenoux et le sénateur Alain Richard, ancien ministre de la Défense de Lionel Jospin) pour statuer sur sa participation ou non aux investitures de Paris. « S’il y a le moindre doute, il n’hésitera pas à se retirer » du vote pour la capitale, confirme l’entourage du ministre.

Bataille sur le calendrier

La CNI a un autre contentieux avec les candidats à la candidature à Paris sur le calendrier. Les cinq postulants d’En Marche ne sont pas tous d’accord.

La direction du parti veut trancher le plus rapidement possible et annoncer le ou la candidat(e) choisi(e) « entre mi-juin et mi-juillet », selon Stanislas Guérini. Hors de question pour Cédric Villani, Hugues Renson, Anne Lebreton et Mounir Mhjoubi qui préfèrent attendre la rentrée de septembre et se donner quelques mois de plus pour se préparer.

Mais Benjamin Griveaux, lui, est prêt. L’ancien porte-parole du gouvernement, favori de l’Élysée, veut se lancer au plus vite dans une campagne qu’il a commencée il y a déjà plusieurs mois.

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