Procès Balkany: la justice s’intéresse maintenant aux accusations de blanchiment
Après une première semaine consacrée au délit de fraude fiscale, le procès à Paris des époux Balkany a repris ce lundi. Cinq semaines seront dédiées aux accusations de blanchiment et de corruption, plus lourdes et plus complexes.
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Pour la seconde fois, la défense d’Isabelle et de Patrick Balkany a multiplié ce lundi les demandes de renvoien vain. « Les Balkany ne veulent pas être jugés, s’agace le parti civil, de son côté ». Outre le couple de Levallois, quatre autres prévenus sont entrés en scène.
Il y a désormais leur fils Alexandre, leur homme de confiance Jean-Pierre Aubry, l’avocat Arnaud Claude et le richissime homme d’affaires saoudien Mohamed Al-Jaber, ce dernier étant représenté.
Au cœur de ce dossier de blanchiment de fraude fiscale, 13 millions d’euros dissimulés au fisc à l’aide de savants montages offshores « relevés grâce à une meilleure coopération internationale », se félicite Xavier Normand-Bodard qui défend les intérêts de l’État. « Clairement, ce dossier est la démonstration que maintenant nous arrivons à obtenir de la part d’États, qui auparavant avaient un comportement consistant à fermer les frontières, des preuves. Des preuves qui sont particulièrement claires, ajoute l’avocat. Je crois que maintenant nous allons rentrer dans le vif du sujet. »
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Ce qui sera notamment évoqué, ce sera les conditions d’acquisitions de deux somptueuses propriétés : la villa Pamplemousse de Saint-Martin et le Riad « Dar Gyucy » de Marrakech, dont les Balkany affirment ne pas être les propriétaires.
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