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France / Australie

Paris lance l’«appel de Christchurch» contre les contenus haineux sur le web

Plus jamais ça. Deux mois jour pour jour après le massacre du 15 mars qui avait coûté la vie à 51 fidèles musulmans à Christchurch en Nouvelle-Zélande, un appel contre la diffusion de contenus haineux sur le web doit être lancé depuis Paris. Plusieurs chefs d’État et de gouvernement seront réunis à l'Élysée, ce mercredi 15 mai avec quelques grands de l’internet, autour de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, à l’origine de cet « appel de Christchurch ».

La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, ici face à des étudiants à Christchurch, le 20 mars 2019. Elle sera reçue à l’Élysée ce mercredi 15 mai.
La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, ici face à des étudiants à Christchurch, le 20 mars 2019. Elle sera reçue à l’Élysée ce mercredi 15 mai. REUTERS/Edgar Su
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Le « Karanga », chant traditionnel maori, doit fédérer dirigeants politiques et patrons du numérique autour de l’« appel de Christchurch ». L’ambition commune est de mettre fin à la diffusion de contenus terroristes sur internet.

Car le fanatique d’extrême droite Brenton Tarrant avait conçu son attaque meurtrière pour être diffusée en direct sur Facebook. Dix-sept minutes d’horreur, téléchargées 1,5 million de fois dans les vingt-quatre heures qui ont suivi l’attentat.

À lire aussi : Tueries de Christchurch en direct sur Facebook, la viralité et ses ratés

« Nous ne nous contenterons pas de notre douleur, nous voulons de l’action », écrit Jacinda Ardern dans le journal New York Times.

Un document de quatre pages avec sept engagements concrets doit être dévoilé à l’issue de la réunion. Y participeront aux côtés de Jacinda Ardern et d'Emmanuel Macron : le roi Abdallah de Jordanie, le président sénégalais Macky Sall, les Premiers ministres de Norvège, du Canada, du Royaume-Uni et de l’Irlande ainsi que le PDG de Twitter Jack Dorsey et le vice-président de Facebook Nick Clegg. Car sans les patrons du numérique, rien ne pourra se faire. À l'Élysée, on se veut toutefois optimiste: « Les plates-formes internet sont conscientes de l'urgence ».

À écouter et lire aussi : Christchurch: massacre en live

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