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France / Défense

La France rend un hommage national aux deux soldats tués au Sahel

Un hommage solennel est organisé ce mardi matin 14 mai aux Invalides pour les deux soldats morts dans la nuit du 9 au 10 mai lors de l'opération qui a permis de libérer les deux otages français détenus au Burkina Faso. Le président de la République va prononcer un discours et remettre à titre posthume la Légion d'honneur à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.

Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, les deux soldats du prestigieux commando Hubert, élite de l'élite au sein de la Marine, tués en libérant les otages.
Cédric de Pierrepont, 33 ans, et Alain Bertoncello, 28 ans, les deux soldats du prestigieux commando Hubert, élite de l'élite au sein de la Marine, tués en libérant les otages. Sirpa Marine/Handout via REUTERS
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► Vous pourrez suivre la cérémonie d'hommage aux Invalides sur notre liveblog à partir de 10h30, heure de Paris

Quand les cercueils de Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello entreront dans la cour des Invalides entourés d'une sangle de vie, comme celle qu'utilisent les commandos marine au combat pour marquer leur lien jusque dans la mort, Emmanuel Macron sera là entouré de leurs proches et de leurs frères d'armes, les membres du commando Hubert, ces troupes d'élite de l'armée française dont étaient issus les deux soldats.

La cérémonie officielle pourra alors commencer, mais avant il y aura eu l'hommage des citoyens appelés à se réunir aux abords du pont Alexandre III où s'arrêtera le cortège funèbre. Car avant les mots du président, il y a l'émotion d'une nation reconnaissante.

Nul doute qu'Emmanuel Macron rendra un hommage vibrant au sacrifice de ces deux militaires, comme il l'avait fait lorsqu'il avait salué la mémoire d'Arnaud Beltrame, ce colonel de gendarmerie qui s'était sacrifié, lui aussi,  pour sauver la vie d'une otage à Trèbes et dont Emmanuel Macron avait inscrit le nom dans la lignée des « héros français ».

Ce moment solennel donnera l'occasion au chef de l'État d'éloigner les critiques de ceux qui - parfois au sein même de l'armée - ont regretté qu'il aille lui-même accueillir les otages imprudents à leur retour d'Afrique alors que deux soldats ont perdu la vie pour les libérer.

À lire aussi : Otages libérés au Burkina: ce que l'on sait de l'opération et des ravisseurs

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