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France

Sur une liste d'extrême droite en 1984, Loiseau avoue une «erreur de jeunesse»

La tête de liste LaREM aux élections européennes, Nathalie Loiseau, a regretté mardi avoir été présente sur une liste d'extrême droite à des élections étudiantes en 1984 ; « une vraie connerie » et une « erreur de jeunesse », selon elle.

Nathalie Loiseau, tête de liste LaREM aux élections européennes, le 4 avril 2019 à Paris.
Nathalie Loiseau, tête de liste LaREM aux élections européennes, le 4 avril 2019 à Paris. REUTERS/Christian Hartmann
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Mediapart le révèle : Nathalie Loiseau a été candidate sur une liste d'extrême droite lors de ses études à Sciences Po en 1984. La tête de liste de La République en marche aux européennes était candidate aux élections internes pour l'Union des étudiants de droite (UED), syndicat né sur les cendres du GUD (un syndicat étudiant d'extrême droite aujourd'hui dissout).

La droite comme la gauche ont profité de cette affaire pour attaquer Nathalie Loiseau, qui se présente comme le rempart face au Rassemblement national. Celle-ci a d'abord démenti avant de reconnaître une « connerie », au micro de France Info.

« Avoir figuré sur une liste où il y avait des gens d'extrême droite, c’est une vraie connerie, c’est une erreur de jeunesse, je le regrette, a-t-elle affirmé. J’aurais dû enquêter, j’aurais dû regarder qui étaient les autres co-listiers. Je ne les connaissais pas. Je ne les fréquentais pas. Je ne les ai jamais revus. Et découvrir qu’ils étaient d’extrême droite me fait dire que c’est une vraie connerie. »

Lenteurs au démarrage

L'opposition s'en donne à coeur joie pour dénoncer « l'amnésie sélective » de leur rivale. « C'est un peu la Richard Virenque de la politique, elle était candidate à l'insu de son plein gré », ironise ainsi le communiste Ian Brossat.

Chez En Marche !, la riposte est encore timide. « Il ne faut pas l'accabler, c'est très ancien », défend l'un des députés marcheurs engagé dans la bataille des européennes. « Le reste de sa carrière montre qu'elle n'a aucun lien avec l'extrême droite. » « Il va falloir qu'elle s'exprime », ajoute cet élu, inquiet de l'impact de cette polémique sur les électeurs de gauche.

La campagne européenne de la République en marche a décidément bien du mal à se lancer. L'annonce de la liste avait viré au ridicule, le premier débat avec les autres têtes de liste n'avait pas convaincu.

Jeudi, le parti devait enfin présenter son programme. Encore raté. Les annonces sont reportées de deux semaines à cause de la conférence de presse d'Emmanuel Macron.

►À lire aussi : Européenne: en France, la tête de liste LaREM tente de mobiliser les électeurs

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