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France

France: Jean-Luc Mélenchon remercie les «gilets jaunes» lors de ses vœux

Jean-Luc Mélenchon affiche un soutien sans faille aux « gilets jaunes ». Lors de ses vœux vendredi 18 janvier et à la veille de « l’acte X », le leader de la France insoumise a appelé ses troupes à descendre dans les rues sans s’en prendre aux journalistes, ni aux policiers. Jean-Luc Mélenchon en a également profité pour répondre à tous ceux qui le critiquent ces derniers temps.

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lors de ses voeux à Marseille, le 18 janvier.
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lors de ses voeux à Marseille, le 18 janvier. Christophe SIMON / AFP
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Avec notre envoyée spéciale à Marseille, Marine de La Moissonnière

La révolution populaire est en marche, selon Jean-Luc Mélenchon. « Vous aviez cru effacer de la France le souvenir du Front populaire, vous pensiez avoir effacé Mai 68, vous pensiez avoir effacé Mai 81, et bien non, nous revoilà, porteurs de nos espérances, de nos volontés de combat et de changement. Merci les "gilets jaunes" ! ».

Le leader de la France insoumise, qui cherche à capitaliser sur le mouvement des « gilets jaunes », insiste sur la similitude entre leurs revendications et ses idées. Il rejette, en revanche, toute ressemblance avec Marine Le Pen : « Nous sommes pour la retraite à 60 ans. Pas elle, donc nous n’avons rien à voir. Nous sommes pour l’impôt sur le capital et les 14 tranches, pas elle. Donc nous n’avons rien à voir. Enfin qui applique des parties du programme du Front national ? Ce n’est pas nous, c’est monsieur Macron ».

Jean-Luc Mélenchon tape aussi sur ceux qui le critiquent, notamment à gauche. « Ce pauvre Faure, qui dit l’autre jour "la dérive populiste". De quoi parlez-vous enfin ? Je ne dérive pas, je suis avec le peuple, je l’ai toujours été. J’ai essayé de l’être, et je continue ».

Ne pas s'en prendre aux journalistes

Il a également demandé à ce que les policiers ne soient pas pris à partie. Lui d'habitude si critique envers les médias a aussi pris la défense des journalistes.

« Je ne crois pas qu’il soit utile de s’en prendre aux journalistes. Ça ne mène nulle part non plus. Et croyez-moi que si j’en parle comme ça, ce n’est pas par affection. Vous l’avez tous compris. C’est par raison. C’est ce que j’ai toujours dit et écrit. Ceux que vous avez sous la main, ce sont les soutiers, la plupart d’entre eux sont dans des contrats précaires, mènent une vie de chien. Quand vous les frappez, ceux qui les frappent, vous frappez les vôtres, ce sont les mêmes. Ils sont dans la même situation que vous. Ils ne sont pas comptables de ce que racontent les gens qui sont au chaud sur les plateaux, et qui les mettent dans des situations ensuite ingérables ».

A la fin de son discours, le député réitère son appel à la mobilisation et rappelle aux « gilets jaunes » que la véritable responsable de leur colère est l’Union européenne (UE). La campagne pour les élections européennes semble bel et bien lancée.

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