Accéder au contenu principal
France

Européennes: le RN veut «prendre Macron sur 2 fronts», en France et en Europe

Les élections européennes seront « l'occasion de prendre Macron sur deux fronts, en France et en Europe », a déclaré dimanche Marine Le Pen en lançant à Paris son parti dans la campagne avec une liste ralliée par deux anciens élus LR.

De gauche à droite: Jordan Bardella, t^te de liste RN aux élections européennes, Marine Le Pen, et Thierry Mariani.
De gauche à droite: Jordan Bardella, t^te de liste RN aux élections européennes, Marine Le Pen, et Thierry Mariani. REUTERS/Christian Hartmann
Publicité

« Si Emmanuel Macron n'a pas la sagesse de changer la politique, s'il n'a pas la sagesse de se tourner à nouveau vers le peuple par une dissolution, pour en appeler au jugement démocratique, alors l'arbitrage démocratique devra venir des élections européennes », a estimé la présidente du Rassemblement national devant quelque 2 000 militants réunis à Paris.

« Il s'agira de battre Macron », confronté depuis plusieurs semaines à la crise des « gilets jaunes », que le RN soutient, a ajouté la finaliste de la présidentielle en 2017, en soulignant que le scrutin du 26 mai serait « comme la réplique de la présidentielle ».

« Dans le contexte de la saine révolte des "gilets jaunes", ces élections seront l'occasion de dénouer la crise politique née de l'aveuglement, de l'intransigeance, du mépris de classe, de la spoliation fiscale et de la déconnexion humaine d'un président, dérangeant dans ses attitudes, inquiétant dans ses comportements, incompétent dans ses fonctions », a lancé la chef du RN pendant que ses militants reprenaient le slogan de campagne, « on arrive ».

« Les Français doivent être prioritaires chez eux »

Elle a présenté les 12 premiers candidats de sa liste, « sur laquelle ont vocation à se retrouver tous les Français qui aspirent à un véritable changement, à une rupture totale avec cette politique anti-sociale et anti-nationale ».

La jeune tête liste Jordan Bardella, 23 ans, sans prompteur et sur un ton offensif, s'en est pris aux « migrants que M. Macron et la commission européenne veulent imposer dans nos villes et nos villages », considérant que « c'est chez eux que ces migrants doivent être relocalisés mais pas chez nous ». « Les Français doivent être prioritaires chez eux », a-t-il ajouté.

« Nous avons quatre mois pour faire campagne, pour transformer cette révolte populaire en une révolution du bon sens », a-t-il poursuivi en référence aux « gilets jaunes », cette « éruption du peuple dans le débat public ».

L'ancien ministre LR Thierry Mariani, qui a rallié la liste du RN à la 3e place, a estimé que la commission européenne était présidée par « un ivrogne notoire, Jean-Paul Juncker, (qui) incarne à la perfection le bateau ivre » et qu'il « faudra arracher la barre du navire pour l'obliger à se mettre au service des peuples ». Pour ce fervent défenseur de la Russie, « la principale menace ne vient plus de l'est » mais de « l'islamisation » et de « l'immigration » avec lesquelles « le continent risque de devenir la nouvelle Atlantide ».

En deuxième position de la liste figure une nouvelle venue, Hélène Laporte, analyste bancaire et membre du bureau national (direction élargie). Christiane Delannay-Clara, originaire de la Guadeloupe, qui a travaillé avec le maire socialiste de Créteil (Val-de-Marne) Laurent Cathala, occupe la 12e position.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.