Accéder au contenu principal
France

Qui pour succéder à Christophe Castaner à la tête de La République en marche?

Le délégué général de LREM depuis novembre 2017 a annoncé qu'il quittait ses fonctions au parti présidentiel lors de la passation de pouvoir avec Marc Fesneau, nouveau ministre des Relations avec le Parlement.

Discours de Christophe Castaner après sa nomination à la tête de La République en marche, lors du congrès du parti à Lyon, le 18 novembre 2017.
Discours de Christophe Castaner après sa nomination à la tête de La République en marche, lors du congrès du parti à Lyon, le 18 novembre 2017. REUTERS/Emmanuel Foudrot
Publicité

Plusieurs « marcheurs » se montrent déjà intéressés pour succéder à Christophe Castaner. Le bureau exécutif de La République en marche devrait décider vendredi 19 octobre qui prendra l'intérim à la tête du parti. Une direction collégiale pourrait être mise en place en attendant l'organisation d'une élection en interne d'ici plusieurs semaines.

Pour les «marcheurs», le profil idéal est celui d'un fin connaisseur du macronisme, un engagé de la première heure capable d'incarner le mouvement et de mener le combat des prochaines élections européennes et municipales.

Pierre Person, député de Paris, est très intéressé. Lui ne veut pas s'exprimer tout haut, mais ses soutiens comme Jean-Baptiste Djebbari le font à sa place. « Il y a plein de jeunes députés prometteurs ou de membres du gouvernement ou des gens qui aujourd'hui sont au bureau exécutif qui pourraient parfaitement prendre cette responsabilité. Pierre Person en fait partie », affirme-t-il.

Plusieurs candidats en lice

D'autres noms de députés de la majorité circulent. C'est le cas de Laetitia Avia ou de Stanislas Guérini qui avoue à demi-mot être candidat. « Tout ce qui concerne le mouvement m'intéresse toujours, parce que j'ai contribué – et j'en suis très fier – à cofonder ce mouvement-là », rappelle l'élu LREM.

Et pourquoi pas une femme ? La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa serait également intéressée. Mais Gilles Le Gendre, patron de la majorité à l'Assemblée nationale, ne trouve pas que ce soit une bonne idée : « Je pense qu'il faut que ce soit quelqu'un qui soit entièrement dédié au mouvement. A priori pas une ministre, sauf si elle cesse d'être ministre, mais ce n'est pas le schéma. »

Après la bataille du perchoir et celle pour entrer au nouveau gouvernement. La bataille pour la tête du parti est maintenant bien lancée.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.