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France/Politique

France: encore une Fête de l'Huma sur fond de division à gauche

La « Fête de l'Huma » se déroule ce week-end à La Courneuve, en région parisienne. C'est le traditionnel rendez-vous de rentrée des militants et sympathisants de gauche en général, et notamment de la gauche radicale. Pour le Parti communiste français, c'est aussi l'occasion de donner le coup d'envoi de la campagne des élections européennes du printemps prochain. Mais en cette rentrée, la gauche apparait toujours aussi divisée.

En 2017, la Fête de l'Huma avait déjà donné une occasion au PCF de se démarquer de la France Insoumise.
En 2017, la Fête de l'Huma avait déjà donné une occasion au PCF de se démarquer de la France Insoumise. Thomas Samson / AFP
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Avec notre envoyée spéciale à La Courneuve,  Jeanne Richard

Dernier clivage en date et un début de polémique : critiqués par les cadres du Parti communiste sur la question de l'immigration, les députés France insoumise ont décidé de boycotter la Fête de l'Humanité cette année.

La gauche est toujours aussi divisée, oui. Mais avec encore l'espoir de rassembler en vue des européennes, explique Cécile Cukierman, sénatrice PCF de la Loire : « Je crois que le défi, aujourd’hui pour les communistes, c’est de construire une liste qui puisse être la plus large possible », plaide-t-elle.

Au Parti communiste, on serait même ouvert à une alliance avec Benoît Hamon depuis qu'il a quitté le Parti socialiste. Quant à Jean-Luc Mélenchon, c'est plus compliqué... Les militants regrettent les postures du leader de FI.

« M. Mélenchon poursuit une stratégie qui consiste à faire le vide autour de lui. Il considère qu’il veut être le seul et l’unique et que tout le monde doit s’aligner derrière. C’est dramatique pour la gauche », dénonce un militant.

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Et la décision des élus France insoumise de boycotter la fête après les critiques sur leur position ambiguë, concernant la question de l'accueil des réfugiés, est contre-productive pour Hugo Georges, militant communiste de 23 ans.

« Je ne suis pas anti-insoumis, je trouve qu’on a quand même énormément de combats en commun. C’est dommage de ne pas avoir voulu discuter, justement, de la question migratoire ici à la Fête te de l’Huma », confie-t-il.

Une position partagée par Florent Jézéquel, militant FI : « Mélenchon, ça fait des années qu’il s’est mis à part, un peu tout seul. C’est regrettable. Je pense que c’est beaucoup d’égo, en fait », constate-t-il au sujet du numéro un de son parti.

Finalement, les problèmes empêchant un rapprochement à gauche semblent se poser plutôt entre dirigeants des partis qu'entre militants.

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