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France

«Japonismes»: le meilleur de la création nippone s'expose en France

C'est la plus grande manifestation du genre jamais tenue en dehors de l'archipel. Soixante-sept grands évènements culturels vont être organisés partout en France. La saison culturelle « Japonismes », qui vient de s'ouvrir en France, célèbre les 160 ans des relations diplomatiques entre la France et le Japon et va durer huit mois. Elle permettra de découvrir le meilleur de la création nippone.

La saison culturelle «Japonismes» vient de s'ouvrir en France. Elle célèbre les 160 ans des relations diplomatiques entre la France et le Japon.
La saison culturelle «Japonismes» vient de s'ouvrir en France. Elle célèbre les 160 ans des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Isabelle Chenu/RFI
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C'est une folie, une déferlante, une offensive culturelle japonaise de grande ampleur. L'objectif : contrer la montée en puissance de la Chine et séduire le public par une multitude d'expositions qui vont s'étaler jusqu'en mars 2019.

Mangas, cuisine, dessins animés, design : le Japon est à la mode et inspire la création. Le musée du Louvre a ainsi installé à l'entrée de la pyramide une sculpture monumentale de dix mètres de haut, recouverte de feuilles d'or, intitulée « Throne ».

Du Louvre à l'hôtel Salomon de Rothschild

Un « trône » signé de l'artiste Kohei Nawa. Pour Alberto Vial, conseiller diplomatique du musée du Louvre, son œuvre s’insère parfaitement de l’architecture de la pyramide. « Par sa technique et par sa thématique, elle rappelle les collections du Louvre, parce que le Louvre lui-même a été un trône et le siège du pouvoir en France pendant huit siècles. »

Autre exposition, à l’hôtel Salomon de Rothschild : « Fukami, une plongée dans l’esthétique japonaise », où l’important n’est pas la forme, mais la relation avec la nature.

Dans l'exposition « Fukami, une plongée dans l’esthétique japonaise », à l’Hôtel Salomon de Rothschild, l’important n’est pas la forme, mais la relation avec la nature.
Dans l'exposition « Fukami, une plongée dans l’esthétique japonaise », à l’Hôtel Salomon de Rothschild, l’important n’est pas la forme, mais la relation avec la nature. Isabelle Chenu/RFI

Immenses tapis de fleurs et d'oiseaux colorés, poteries recouvertes d'épines en formes de drôles de monstres, sculptures de bouddhas ou installation spectaculaire de pierres brisées, il y en aura pour tous les goûts.

La beauté minimaliste de la calligraphie s’expose, elle aussi, à la Maison de la Culture du Japon autour du maître Yu-ichi Inoue.

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