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France / Algérie

Libéré ce matin, l'islamiste Djamel Beghal a quitté le territoire français

Considéré comme le mentor de deux des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris, l'islamiste Djamel Beghal, 52 ans, est sorti de prison ce lundi 16 juillet 2018 et a été aussitôt expulsé vers son pays d'origine, l'Algérie, selon l'Agence France-Presse.

Photo d'archive de Djamel Beghal.
Photo d'archive de Djamel Beghal. REX/REX/SIPA/REX/REX/SIPA
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L'islamiste algérien Djamel Beghal, déchu de sa nationalité française obtenue dans les années 1990, a été expulsé vers son pays natal aussitôt après sa sortie de la prison de Vezin-le-Coquet, dans l'ouest de la France. Il y purgeait une peine de 10 ans de prison pour un projet d'évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien du Groupe islamique armé algérien (GIA) condamné à perpétuité pour l'attentat à la station RER Musée d'Orsay en 1995 à Paris.

Il est sorti « vers 5h30 (heure française, NDLR) en vue d'être reconduit à la frontière », selon une source syndicale citée par l'Agence France-Presse. Pris en charge par la police aux frontières, il a quitté le territoire national français peu après 10h30 à partir de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en direction d'Alger.

Les autorités, qui souhaitaient le voir retourner en Algérie, pays qu'il avait quitté à l'âge de 21 ans, discutaient depuis plusieurs semaines avec Alger des conditions de son retour.

Djamel Beghal avait été déclaré expulsable dès 2007, deux ans après une première condamnation à dix ans de prison pour avoir préparé un attentat contre l'ambassade américaine. Il a terminé de purger ce lundi une seconde peine de dix ans de prison pour un projet d’évasion en 2010 de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien du GIA, le Groupe islamique armé algérien, condamné à perpétuité pour l’attentat du RER C en 1995, à Paris.

M. Beghal est considéré comme le mentor de Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly, deux des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris. Il était dans le viseur des autorités françaises depuis le milieu des années 1990.

L’islamiste algérien sera rejugé par la justice de son pays qui l’avait condamné en 2003 par contumace pour « appartenance à un groupe terroriste », a annoncé ce lundi 16 juillet l’agence officielle algérienne, citant « une source proche du dossier ».

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