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France

France: les associations d'élus locaux dénoncent un «dialogue dans l'impasse»

Le Premier ministre français Edouard Philippe reçoit ce mercredi 4 juillet des représentants des collectivités locales. La réunion est destinée à préparer la Conférence nationale des territoires de la semaine prochaine, censée améliorer les rapports financiers entre l'Etat et les collectivités locales. Mais le rendez-vous du jour est boycotté par les trois grandes associations de maires, de régions et de départements qui dénoncent un « dialogue dans l'impasse » avec le gouvernement.

Le Premier ministre français, Edouard Philippe.
Le Premier ministre français, Edouard Philippe. Reuters
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Le rendez-vous du jour avec le Premier ministre français Edouard Philippe est boycotté par des personnalités politiques telles que François Baroin et Hervé Morin et par les trois grandes associations de maires, de régions et de départements qui dénoncent un « dialogue dans l'impasse » avec le gouvernement.

Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et président de France urbaine, une association qui regroupe les élus des métropoles, grandes intercommunalités et villes françaises, regrette ce boycott.

« Le dialogue vaut toujours mieux que l'absence, explique-t-il. Le dialogue permet de défendre des positions. La politique de la chaise vide ne produit pas grand-chose. Le dialogue entre l'Etat et les collectivités n'est jamais facile. Par contre, je crois qu'il y a une volonté de dialogue de part et d'autre. »

Désengagement des aides sociales

En juillet 2017, le président français nouvellement élu Emmanuel Macron installait en grande pompe une Conférence des territoires avec pour objectif de créer une nouvelle méthode de dialogue entre l'Etat et les collectivités locales.

Un an plus tard, ce dialogue n'a jamais vraiment eu lieu. Très vite, les élus locaux se sont sentis maltraités en raison des contraintes budgétaires fixées par l'Etat. Le gouvernement demande en effet aux collectivités de limiter leurs dépenses. En échange, elles peuvent continuer de recevoir les dotations de l'Etat.

Au total, 70% des collectivités concernées ont signé ces contrats, mais beaucoup l'ont fait sous la contrainte. Les départements craignent aussi que l'Etat ne participe plus à la prise à charge des aides sociales, par exemple pour les mineurs non accompagnés.

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