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Frane/Faits divers

Justice: cinq de prison pour Marc Foe, fils de l'international camerounais de football

En France, Marc Foé, le fils du footballeur Marc-Vivien Foé a été condamné mercredi en fin de journée à une peine de cinq ans de prison. Il est impliqué dans l'agression d'un prêtre en 2015.

Marc Foe (en vert), en 2009 lors d'un hommage à son père l'international camerounais Marc-Vivien Foé. Marc Foé avait 8 ans lors du décès brutal de son père au cours d'un match Cameroun-Colombie à Lyon en 2003.
Marc Foe (en vert), en 2009 lors d'un hommage à son père l'international camerounais Marc-Vivien Foé. Marc Foé avait 8 ans lors du décès brutal de son père au cours d'un match Cameroun-Colombie à Lyon en 2003. ROBERTO SCHMIDT / AFP
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C'est une sordide histoire: le soir du 28 novembre 2015 Marc Foé et son complice Sofiane bardot agressent un prêtre à son domicile au presbytère de Genay tout près de Lyon. Ils pensent trouver un coffre fort. Le prêtre est ligoté roué de coup, la scène dure une heure et demi puis les assaillants sont mis en fuite par une alarme...

Après avoir d'abord nié, Marc Foé a reconnu les violences infligées au prêtre. Devant les assises de Lyon, le passé du fils de l'international camerounais Marc-Vivien Foé est passé au crible trois jours durant. Comment un fils de bonne famille a-t-il pu commettre un crime aussi crapuleux ?

Marc-Vivien Foé lors du match de Coupe d'Afrique des nations contre l'Algérie joué à Accra au Ghana, le 6 février 2000.
Marc-Vivien Foé lors du match de Coupe d'Afrique des nations contre l'Algérie joué à Accra au Ghana, le 6 février 2000. Getty Images/Ben Radford

La mort du père, foudroyé sur un terrain de football par une crise cardiaque le 26 juin 2003 est évoquée. Pour la défense, ce brutal décès stade Gerland à Lyon, le 26 juin 2003 devant les caméras du monde entier, a bouleversé le parcours du jeune homme, aujourd'hui âgé de 22 ans. Né à Lille, alors que son père jouait au RC Lens, Marc Foé et sa famille ont  été ballotés d'un pays à l'autre, au gré de la carrière du célèbre milieu défensif des Lions indomptables du Cameroun.

A la barre, le père Luc Biquez a accordé aux deux accusés son pardon, espèrant qu'ils trouveront un chemin plus droit. Ce pardon explique probablement la clémence du verdict. Cinq ans de prison pour les deux accusés alors que le ministère avait requis douze années de réclusion criminelle. «Le pardon a été accordé. Ils étaient très jeunes. C'est une peine d'apaisement, d'espérance», a réagi Laurent Bohé, l'avocat du prêtre.

avec AFP

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