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France

France: Marine Le Pen inculpée pour des photos d'exactions de l'Etat islamique

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été inculpée jeudi pour la diffusion en décembre 2015 de photos d'exactions du groupe jihadiste Etat islamique sur Twitter.

Marine Le Pen reconoce la derrota tras el anuncio de los primeros resultados, el 7 de mayo de 2017 en Vincennes, París.
Marine Le Pen reconoce la derrota tras el anuncio de los primeros resultados, el 7 de mayo de 2017 en Vincennes, París. Fuente: Reuters.
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Madame Le Pen a été mise en examen, inculpée, pour « diffusion d'images violentes », a indiqué à l'AFP le parquet de Nanterre, dans la banlieue de Paris. En janvier, le député apparenté FN Gilbert Collard avait déjà été inculpé pour le même motif.

Il s'agit de la seconde inculpation de la leader de l'extrême droite française, par ailleurs poursuivie depuis fin juin 2017 dans l'affaire des assistants parlementaires européens pour « abus de confiance » et « complicité d'abus de confiance ». « Je suis mise en examen pour avoir dénoncé l'horreur de Daech. Dans d'autres pays, ça me vaudrait une médaille », a réagi auprès de l'AFP la cheffe de file de l'extrême droite. « La persécution politique n'a même plus la limite de la décence », a-t-elle affirmé.

« Dérapage inacceptable… »

Le 16 décembre 2015, dans une France traumatisée par les attaques jihadistes à Paris et Saint-Denis du 13 novembre, Marine Le Pen avait tweeté des photos d'exactions de l'EI, en réponse à un journaliste qu'elle accusait d'avoir « fait un parallèle » entre l'EI et le FN.

Évoquant un « dérapage inacceptable » et des « propos immondes », Mme Le Pen avait posté sur son compte trois photos mentionnant le journaliste avec le texte « Daech c'est ça ! ».

Les photos montraient un soldat syrien écrasé vivant sous les chenilles d'un char, un pilote jordanien brûlé vif dans une cage et une photo du journaliste américain James Foley, le corps décapité et la tête posée sur le dos.

Quelques semaines après les pires attentats jamais commis en France (130 morts, des centaines de blessés), ces publications avaient immédiatement soulevé un tollé.

Deux informations judiciaires avaient été ouvertes, l'une visant Mme Le Pen et l'autre M. Collard.

(Avec AFP)

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