Parcoursup, la nouvelle plateforme d’admission post-bac ouvre ce lundi
C'est ce lundi 15 janvier que 400 000 lycéens découvrent la plateforme Parcoursup qui remplace Admission Post-Bac (APB), l'ancien système qui avait fait polémique en laissant 3000 bacheliers toujours sans affectation à l'université à la rentrée 2017. Ce qui change avec Parcoursup.
Publié le :
Fini l'obscur algorithme qui classait les élèves et le tirage au sort dans certaines filières tendues. Avec Parcoursup les universités analyseront le dossier de tous les bacheliers au cas par cas.
Ces derniers redoutent une sélection généralisée. Puisque les établissements pourront consulter les notes, les avis de chaque professeur et du proviseur sur les vœux formulés par l'élève. Un premier tri du conseil de classe censé diminuer le taux d'échec à BAC+1 qui augmente chaque année comme le nombre d'étudiants.
Bien conscient que les murs de l'université ne sont pas extensibles, le gouvernement demande donc aux lycéens des compétences de bases sans lesquelles ils devront s'engager dans un parcours de remise à niveau.
Un dispositif qui laisse craindre que les filières les plus élitistes fixent la barre très haut. D'autant plus qu'avec des dizaines de milliers de dossiers à évaluer dans les facultés, certains responsables pédagogiques préviennent : ce sont les notes obtenues l'année de la Terminale qui auront le dernier mot.
Les lycéens inquiets
Ce week-end, au salon post-bac à la Grande halle de la Villette à Paris, les lycéens sont venus se renseigner sur les filières après le baccalauréat avant de saisir leurs voeux à partir du 22 janvier prochain. Parmi eux, nombreux sont ceux qui trouvent que la plateforme qui va les guider dans leur orientation vers les études supérieures n'est pas encore très au point.
Inquiets d'essuyer les plâtres, ces élèves de Terminale se massent autour du stand Parcoursup. [...] «C’est un peu l’année cobaye je trouve, et si ça échoue, on échoue avec.» […] Un système a priori plus juste et plus transparent qu'Admission Post-Bac. Pour en avoir le cœur net, les parents font la file indienne devant la conseillère d'orientation. […] «Je trouve déjà ça plus juste. Après c’est plus stressant parce qu’on se dit que notre dossier compte plus et du coup on doit redoubler d’efforts. On sait que c’est la dernière ligne droite».
Reportage au stand Parcoursup au Salon post-bac à Paris
► (Re) lire : Réforme des universités: adieu le tirage au sort, bienvenue aux prérequis
NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail
Je m'abonne