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France / Justice

Procès Georges Tron: les deux plaignantes entendues ce jeudi

Ce jeudi 14 décembre s'ouvre le troisième jour du procès de Georges Tron aux assises de Seine-Saint-Denis. L'ancien secrétaire d'Etat et maire de Draveil est accusé, avec l'une de ses adjointes, par deux ex-employées municipales, de viols et d'agressions sexuelles en réunion. Ils encourent 20 ans de prison tous les deux. L'audience a pris du retard et c'est finalement seulement aujourd'hui que les deux plaignantes seront interrogées. Hier, mercredi, un témoignage a particulièrement suscité l'attention.

L'ancien secrétaire d'Etat et maire de Draveil, Georges Tron, quitte le tribunal de Bobigny le 12 décembre 2017.
L'ancien secrétaire d'Etat et maire de Draveil, Georges Tron, quitte le tribunal de Bobigny le 12 décembre 2017. JACQUES DEMARTHON / AFP
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A la cour d’assisses de Bobigny, Pierre Olivier

C’est une ancienne journaliste de Paris Match qui s’avance vers la barre. Les cheveux blonds attachés en queue de cheval, déterminée, Delphine Byrka se lance en parlant de Georges Tron : « Il était charmeur. Lors d’un déjeuner de travail dans un restaurant parisien en 2011, j’ai senti qu’il m’avait touché le pied sous la table ».

Après avoir égrené quelques détails, la quadragénaire poursuit : « Après le repas, Georges Tron m’a proposé de me déposer à l’Assemblée nationale en voiture. J’ai dit "OK" ». C’est là que les choses auraient commencé : « Il était au volant, moi sur le siège passager. A un moment, il m’a parlé de réflexologie, m’a saisi le pied gauche et m’a fait un massage avec un regard libidineux ».

L’avocat de Georges Tron prend alors la parole et mime la scène, assis, en tentant de poser son pied gauche sur le banc sans succès : « Cela me paraît tout de même assez acrobatique ». L’assistance pouffe de rire.

L’ancienne journaliste garde son calme, mais s’avoue incapable de se rappeler de la date exacte de ce déjeuner.

Finalement, de ce témoignage, comme des deux autres entendus mercredi, beaucoup d’imprécisions demeurent. Ce jeudi 14 décembre, les deux plaignantes, Eva Loubrieu et Virginie Ettel, devront faire face à une défense redoutable pour convaincre la cour.

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