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France

Attentats de janvier 2015: trois personnes placées en garde à vue

Deux hommes et une femme ont été placés en garde à vue dans l'affaire de « Charlie Hebdo » et de l'Hyper Cacher, a-t-on appris mardi 21 novembre. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la fourniture des armes utilisées sur les deux attentats de janvier 2015 à Paris. Depuis bientôt trois ans, la police continue de remonter le réseau.

Le 7 janvier 2015, les auteurs de l'attentat contre le journal satirique, les frères Chérif et Saïd Kouachi, avaient tué douze personnes (photo d'illustration).
Le 7 janvier 2015, les auteurs de l'attentat contre le journal satirique, les frères Chérif et Saïd Kouachi, avaient tué douze personnes (photo d'illustration). REUTERS/Regis Duvignau/Files
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Saïd et Chérif Kouachi avaient en leur possession un arsenal considérable composé d’armes de poing, de kalachnikov, de grenades… Ils s’étaient même équipés d’un lance-roquettes.

Depuis les attentats de janvier 2015, les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) tentent donc de mettre à jour le circuit emprunté par les armes des tueurs de Charlie Hebdo, mais aussi de leur comparse Amédy Coulibaly qui avait tué une policière à Montrouge, au sud de Paris, puis quatre personnes dans un supermarché casher, dans l'est de la capitale.

Lundi, une femme de 28 ans et un homme de 46 ans ont été interpellés par les enquêteurs de la Sdat, la première en Haute-Marne et le second dans les Ardennes. Mardi, vers midi, un second homme, domicilié à Reims, a été arrêté, d'après une source judiciaire.

Avec ces arrestations, les policiers ont aussi pour objectif de savoir s’ils ont à faire à des fournisseurs connaissant les projets terroristes ou s’il ne s’agit que de simples intermédiaires.

A ce jour, treize personnes sont déjà poursuivies, toutes soupçonnées à des degrés divers d’avoir apporté un soutien logistique, en particulier à Amédy Coulibaly.

En revanche, les enquêteurs ne sont toujours pas parvenus à établir où et comment les frères Kouachy se sont procuré leurs propres armes.

Ils ont désormais jusqu’à 96 heures pour interroger les suspects et éventuellement obtenir de premiers éléments de réponse.

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