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France

Menaces contre Charlie Hebdo: le parquet ouvre une enquête préliminaire

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire ce mardi 7 novembre à la suite de la plainte déposée par Charlie Hebdo. L’hebdomadaire satirique croule sous les menaces depuis sa dernière Une, consacrée à Tariq Ramadan. Et la rédaction du journal fait de nouveau l’objet de menaces de mort.

Le dessinateur et patron de «Charlie Hebdo» Laurent Sourisseau, surnommé Riss, le 30 juin 2015 à Paris.
Le dessinateur et patron de «Charlie Hebdo» Laurent Sourisseau, surnommé Riss, le 30 juin 2015 à Paris. MARTIN BUREAU / AFP
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Cachez ce sexe que je ne saurais voir. La caricature présentant Tariq Ramandan, le pantalon déformé par une énorme érection et proclamant « je suis le 6e pilier de l’islam », n’est visiblement pas du goût des trolls du web. Depuis mercredi dernier, l’hebdomadaire satirique croule sous les messages de haine et les menaces de mort.

« J'espère que les procédures vont aller au bout, que des gens vont se retrouver dans un tribunal, que des sanctions seront prises parce qu'on ne peut pas, en France, quand on n'est pas d'accord avec un dessin, appeler au meurtre. Les messages n'ont jamais cessé, de manière assez récurrente et en nombre impressionnant. Depuis le 7 janvier 2015, Charlie est devenu aussi un symbole de notre liberté d'expression. C'est aussi à ce titre, qu'il est en permanence menacé. Notre liberté d'expression, j'ai envie de le dire à tout le monde, c'est aussi la vôtre », explique sur Franceinfo, Marika Bret, directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo.

Edouard Philippe souhaite « des poursuites »

« Ce n’est pas simplement de la contestation, ni de la discussion, ce n’est même pas de l’injure, c’est au-delà de ça… appeler au meurtre cela s’est banalisé » dénonce, pour sa part, sur Europe 1, Riss, dessinateur et directeur de la publication du journal. Le parquet de Paris doit examiner maintenant cette nouvelle bouffée de haine et vérifier l’opportunité des poursuites.

Le Premier ministre Edouard Philippe a déclaré, quant à lui, qu'il souhaitait « des poursuites », « afin que des sanctions puissent être prononcées » à l'encontre des auteurs de menaces anonymes sur Twitter contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo. Il s'exprimait devant l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement.

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