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France

Antilles: Edouard Philippe annonce une aide pour les agriculteurs

Edouard Philippe est en Guadeloupe, deuxième étape de son déplacement dans les Antilles. Une journée consacrée aux agriculteurs. Deux mois après le passage de l’ouragan Maria, le Premier ministre a visité une bananeraie à Trois Rivières, dans le sud de l’île. Le secteur, déjà frappé par l’ouragan Mattew, a été durement touché. L'État versera une indemnisation aux agriculteurs de Guadeloupe et de Martinique affectés par l'ouragan Maria, a annoncé Edouard Philippe.

Le Premier ministre Edouard Philippe signe le livre d'or de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le 4 novembre 2017.
Le Premier ministre Edouard Philippe signe le livre d'or de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, le 4 novembre 2017. Helene Valenzuela / AFP
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Avec notre envoyé spécial en Guadeloupe, Julien Chavanne

De la plantation que visite Edouard Philippe, il ne reste que les troncs des bananiers. Les feuilles sont à terre, seule une poignée de régimes de bananes ont résisté. Face au Premier ministre, l’exploitant Jean-Claude Morand ne cache pas son désespoir, lui qui « a perdu tout à 100 %. Tout est rasé », ses bananiers n’ont pas résisté aux vents de Maria, qui a également ravagé le reste de l’île.

Francis Lignières, qui représente les producteurs de la Guadeloupe, rappelle que « l’effet majeur du cyclone, c’est d’abord la force des vents qui a détruit la zone bananière à 100 %. On doit repartir de zéro et, pour repartir d’un bon pied, il faut replanter ».

La banane est en effet, de loin, le secteur le plus touché par les ouragans qui ont frappé les Antilles. Sur les 80 millions d’euros de dégâts qu’ils ont causés en Guadeloupe et en Martinique, 60 millions concernent la culture des bananes. Un coup dur pour un domaine dont dépendent 1 500 emplois directs rien qu’en Guadeloupe.

L'aide de l'Etat serait versée au premier trimestre 2018

Pour aider les agriculteurs des deux îles, Edouard Philippe promet une aide de l’Etat, mais ne précise pas de montant. Il affirme ne pas réfléchir « en termes d’enveloppe » et attend de « voir quelles sont les demandes ». Le Premier ministre l’affirme : « il faut travailler sur des dossiers précis qui établissent la réalité du préjudice. La réponse de l’Etat sera à la hauteur des attentes, car il faut pouvoir accompagner ceux qui pendant 12 mois, 18 mois, ne vont pas pouvoir commercialiser, ne vont pas pouvoir produire ».

Selon l’entourage du Premier ministre, l’avance de l’Etat sera versée au premier semestre 2018 et devrait atteindre entre 20 et 30 millions d’euros. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert va se rendre sur place à la fin du mois pour préciser ces annonces.

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