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France

Réforme de l'assurance-chômage: Macron promet, les syndicats inquiets

Emmanuel Macron a reçu hier et ce matin les principaux leaders syndicaux et patronaux un par un pour leur présenter son deuxième train de réformes du marché du travail. Au menu : les réformes de l’apprentissage, de la formation professionnelle et de l'assurance-chômage. Quel est le bilan de cette série de rencontres ?

Emmanuel Macron et Laurent Berger (CFDT) lors de leur rencontre à l'Elysée, le 13 octobre 2017.
Emmanuel Macron et Laurent Berger (CFDT) lors de leur rencontre à l'Elysée, le 13 octobre 2017. REUTERS/Ludovic Marin/Pool
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A la sortie de l'Elysée, les représentants syndicaux et patronaux avaient plus de questions que de réponses en tête. Il faut dire que ces entretiens avaient pour but de présenter les trois réformes à venir, mais dans les grandes lignes uniquement.

Pour entrer dans le détail, il faudra attendre la semaine prochaine avec une nouvelle série de rencontres à Matignon et avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. Les dossiers de l'apprentissage et de la formation professionnelle seront ouverts en premier. Mais la réforme qui suscite le plus d'inquiétude est sans conteste celle de l'assurance-chômage.

Emmanuel Macron veut l'élargir aux indépendants et à tous les démissionnaires. Mais avec quel argent ?, se sont invariablement demandés les partenaires sociaux. Les syndicats notamment craignent une baisse des allocations. Ce matin, Laurent Berger, le président de la CFDT a posé la question à Emmanuel Macron : « Le président de la République a été extrêmement clair en disant qu'il ne voulait pas de réduction des droits. Donc je ne serai satisfait que lorsque j'aurai vu que c'est exactement le cas. »

Le financement de ce régime est en tous cas en train d'évoluer avec la suppression des côtisations salariales. Et avec le financement, c'est la gouvernance du régime qui devrait changer. Le gouvernement veut renforcer le rôle de l'Etat, au risque de diluer le pouvoir des partenaires sociaux. Mais Force ouvrière (FO) voit d'un mauvais oeil une gestion tripartite et Laurent Berger a insisté :  syndicats et patronat n'ont pas démérité et doivent conserver leur responsabilité.

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