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France

Les déserts médicaux, nouveau cheval de bataille du Premier ministre

Le Premier ministre Edouard Philippe s'est rendu en Haute-Vienne dans le sud-ouest de la France ce 13 octobre pour inaugurer une maison de santé qui regroupe médecins, infirmiers, kinésithérapeutes. Le chef du gouvernement a présenté son plan pour lutter contre ce que l'on appelle les « déserts médicaux », ces régions isolées où la population manque de services de soins.

Edouard Philippe avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à la maison de santé de Châlus,  le 13 octobre 2017.
Edouard Philippe avec la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, à la maison de santé de Châlus, le 13 octobre 2017. PASCAL LACHENAUD / AFP
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Lutter contre les déserts médicaux en France, c'est l'un des objectifs du gouvernement. Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn ont annoncé vouloir « faciliter » les initiatives locales et « les organisations innovantes » dans chaque territoire.

Ce vendredi 13 octobre, ils étaient en déplacement en Haute-Vienne, une région confrontée à une pénurie de médecins. Conformément à une promesse d'Emmanuel Macron, le plan prévoit de doubler le nombre de maisons et centres de santé en y consacrant 400 millions d'euros sur cinq ans.
 

Nous voulons doubler le nombre de maisons médicales. Nous avons prévu d'investir 400 000 millions d'euros pour participer au financement de la construction des 1000 maisons supplémentaires et centres de santé que nous voulons construire dans 5 années prochaines.

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Edouard Philippe

Julien Chavanne

Dans la petite ville de Châlus, 1 600 habitants, le gouvernement a insisté sur le fait qu'il souhaitait « faire confiance aux acteurs » de terrain en laissant les médecins s'installer où ils le souhaitent et que cela était la « nouvelle méthode » après cinq années de tensions entre la précédente ministre de la Santé, Marisol Touraine, et les professionnels de santé. Le numérus clausus, nombre d'étudiants admis à l'issue de la première année de médecine n'évoluera pas.

Par ailleurs, le Premier ministre a insisté sur le rôle des infirmiers qui se verront poposer de nouvelles formations pour permettre aux soignants d'acquérir de nouvelles compétences « ensuite reconnues par des rémunérations spécifiques ».

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