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France

Attentat de Marseille: le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes débarqué

Le gouvernement a « mis fin » mercredi aux fonctions du préfet, Henri-Michel Comet, et du secrétaire de sa préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, après un rapport pointant de « graves dysfonctionnements » dans l'affaire des deux jeunes filles tuées le 1er octobre 2017 à Marseille.

Policiers et militaires sur les marches qui mènent à la gare Saint-Charles après l'attaque au couteau.
Policiers et militaires sur les marches qui mènent à la gare Saint-Charles après l'attaque au couteau. Stan MARCELJA / TWITTER / AFP
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L'attaque terroriste mortelle de la gare Saint-Charles de Marseille, le 1er octobre, a coûté son poste au préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le préfet Henri-Michel Comet a été remplacé par Stéphane Bouillon, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca), selon le communiqué du conseil des ministres.

Ahmed Hanachi, un Tunisien de 29 ans, a tué au couteau deux jeunes femmes le 1er octobre à la gare Saint-Charles de Marseille, avant d'être abattu. Mais, interpellé deux jours avant, pour vol, dans un centre commercial de Lyon, Hanachi avait été remis en liberté le lendemain, alors qu'il était en situation irrégulière.

Pas « un acte d'autorité »

Face à la polémique soulevée après cette attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, ex-maire de Lyon, avait demandé un rapport à l'Inspection générale de l'administration (IGA), en plein débat sur le nouveau projet de loi antiterroriste. La décision du gouvernement « n'est pas un acte d'autorité », mais le rapport de l'IGA « a pointé des dysfonctionnements jugés graves », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Christophe Castaner a précisé que les deux préfets n'étaient « pas mis en cause individuellement » par l'enquête. « J'ai une pensée pour eux, en tant que fidèles serviteurs de l'Etat. Je sais la difficulté dans laquelle ils sont depuis la nouvelle de cet horrible attentat », a-t-il ajouté. « Le gouvernement a souhaité une décision disciplinaire et organisationnelle », car la situation « implique une vigilance de chacun à tous les niveaux de l'administration », selon Christophe Castaner.

Pourquoi le préfet serait-il plus responsable que le ministre ? Qu'a fait Gérard Collomb depuis cinq mois pour faire en sorte que les obligations de quitter le territoire français soient exécutées ?

01:10

Le limogeage du préfet du Rhône fait polémique à l'Assemblée

Alice Pozycki

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