Accéder au contenu principal
France

Marine Le Pen à Carpentras, hanté par le souvenir de sa nièce

Poursuivant sa tournée des fédérations, Marine Le Pen fait étape ce dimanche 8 octobre dans le Vaucluse, un département du sud-est de la France où son parti avait battu des records aux départementales et aux régionales. Mais après les défaites de la présidentielle et des législatives, l’image de la présidente est écornée. Le spectre de sa nièce, Marion Maréchal-Le Pen, hante d'ailleurs les lieux. Celle qui fut parmi les plus jeunes députés de France a pourtant pris sa retraite politique.

Marine Le Pen, ici devant ses partisans à Bruguières, le 23 septembre 2017.
Marine Le Pen, ici devant ses partisans à Bruguières, le 23 septembre 2017. REUTERS/Eric Cabanis
Publicité

Avec notre envoyée spéciale à Carpentras, Anne Soetemondt

Cinq mois après la retraite politique de celle qui fut la plus jeune députée de France, le spectre de Marion Maréchal-Le Pen hante encore les lieux. C’est ici, au siège de la fédération FN du Vaucluse, que Marine le Pen va rencontrer les élus de la région.

« On ne va pas tourner autour du pot : ce qu'il s'est passé à la fin de ce cycle d'élections est une grande déception. Mais bon, on ne s'est pas effondré, personne n'a claqué la porte », remarque Georges Michel, cadre local du parti.

Officiellement, donc, pas de départs, pas de crise et surtout pas de remise en cause de Marine Le Pen. « Le débat lui a fait du mal. Mais comment peut-on se baser sur trois heures de téléréalité ? Sa campagne a été bonne », estime Marie Thomas de Maleville, conseillère départementale.

Une indulgence que n’a pas Julien Langard. Malgré des dizaines d’années de militantisme à Carpentras, il quitte le FN après la présidentielle. « Aujourd'hui, n'importe quel Français lucide sait que Marine Le Pen ne sera jamais élue présidente de la République. J'aurais envie de lui dire : "Mais Madame Le Pen, indépendamment de tout ce que le camp national vous doit, le meilleur service que vous puissiez rendre, c'est de laisser la place" », juge-t-il.

Laisser la place, oui, mais à qui ? C’est la grande question. Et sur ce point, Marion Maréchal-Le Pen, malgré sa retraite politique, fait l’unanimité. Même le démissionnaire Julien Langard y regarderait de plus près. « Le retour de Marion, ce serait le divine surprise ! » s'exclame-t-il.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.