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France / Justice

Voiture de police incendiée à Paris: jusqu'à 10 ans de prison pour 5 prévenus

Huit personnes sont jugées ce mardi 19 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour une attaque commise en mai 2016 contre les forces de police, dans le climat tendu de mobilisation contre la loi travail.

Une voiture de police a été incendiée mercredi 18 mai par des manifestants près de la place de la République à Paris, lors d'un rassemblement contre les violences policières interdit par la préfecture.
Une voiture de police a été incendiée mercredi 18 mai par des manifestants près de la place de la République à Paris, lors d'un rassemblement contre les violences policières interdit par la préfecture. REUTERS/Charles Platiau
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Les faits remontent au mercredi 18 mai 2016. Ce jour-là, alors qu'une manifestation contre la haine anti-flic est organisée place de la République à Paris, un collectif dénonçant les violences policières appellent à un contre-rassemblement. A quelques centaines de mètres de la place de la République, quai de Valmy, une voiture de police est alors attaquée par un groupe d'activistes.

Des vidéos largement diffusées sur les réseaux les montrent en train de taper à coups de pieds et de barres de fer sur le véhicule, avant de projeter une borne de circulation dans le pare-brise arrière et d'y jeter un fumigène qui s'enflamme. La passagère est sortie de la voiture par un manifestant qui la conduit à l'écart. Le conducteur, lui, est immédiatement assailli par une personne casquée armée d'un tuyau.

L'enquête est alors menée au pas de charge, ironise aujourd'hui Me Jérémy Assous, avocat de la défense. « Les faits ont lieu à 12h30, les premières interpellations à 17h et les dernières à 18h30, en clair avant le journal télévisé de 20h, sur la base d'un renseignement anonyme, donc un renseignement qu'on ne peut pas contester. On s'est aperçu que le témoin était un membre des services de la préfecture de police. Dans ce dossier, vous avez des images spectaculaires et des arrestations et des procédés qui le sont tout autant. Mais vous êtes très loin de la vérité », dénonce l'avocat.

Pour violences aggravées sur policiers en réunion, cinq des huits prévenus encourent jusqu'à 10 ans d'emprisonnement. Mais tous non pas reconnu les faits et l'enquête bute sur une difficulté majeure : l'identification des protagonistes, tous vêtus de noirs et le visage dissimulé.

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