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France

Rachat d'UraMin: l'ex-patronne d'Areva placée sous le statut de «témoin assisté»

L'ancienne patronne d'Areva, Anne Lauvergeon a été placée sous le statut de «témoin assisté» dans l'enquête du rachat d'UraMin. Cette affaire, portant sur l'acquisition controversée de la société minière canadienne UraMin par Areva en 2007, connaît donc un nouveau rebondissement judiciaire. Avec cette décision, Anne Lauvergeon bénéficie d'un sursis.

Anne Lauvergeon, l'ex-patronne d'Areva entre 2001 et 2011. (Photo de février 2017).
Anne Lauvergeon, l'ex-patronne d'Areva entre 2001 et 2011. (Photo de février 2017). JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Dans cette affaire, juges d'instruction et parquet s'opposent sur le rôle joué par « Atomic Anne » (surnom d'Anne Lauvergeon dans la presse américaine) dans le rachat polémique de la compagnie UraMin. Dans ce volet, Anne Lauvergeon a été placée sous le statut de « témoin assisté », les juges considérant qu'il « n'existait pas d'indices graves ou concordants » justifiant sa « mise en examen ». Mais l'ancienne patronne ne voit pas pour autant le viseur de la justice s'éloigner.

Les magistrats soupçonnent des responsables d'Areva d'avoir maquillé les comptes pour masquer l'effondrement de la valeur de la société UraMin lors de son rachat. Et pire encore, d'avoir caché des documents aux commissaires chargés d'enquêter sur la situation financière du groupe.

C'est sur ce point que juges et parquet diffèrent.

Après enquête, le parquet national financier considère qu'Anne Lauvergeon a eu connaissance de ces entraves à la justice. Un argument rejeté par les juges qui assurent que tous les documents ont bien été livrés.

Ce conflit ouvert retarde un éventuel procès de celle qui fut la présidente d'Areva de 2001 à 2011. Saisie après l'appel du parquet, la Chambre de l'instruction ne devrait pas rendre sa décision avant plusieurs mois.

L'Afrique est au centre du dossier UraMin. Cette société canadienne était en effet détentrice de concessions pour des mines d'uranium en Namibie, en Afrique du Sud et en République centrafricaine.

→(Re)lire: Nucléaire: Areva aurait menti à l’Etat sur la valeur d’UraMin

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