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France / Défense

François Lecointre, chef d’état-major des armées, une nomination inattendue

Après la démission de Pierre de Villiers mercredi 19 juillet, Emmanuel Macron a nommé le nouveau chef d'état-major des armées. Il s'agit du général François Lecointre. Passé par l'armée de Terre, il était depuis septembre dernier chef du cabinet militaire du Premier ministre.

François Lecointre, le 5 mars 2013, lorsqu’il était général de brigade, en conférence de presse au siège de l’UE, sur la situation au Mali.
François Lecointre, le 5 mars 2013, lorsqu’il était général de brigade, en conférence de presse au siège de l’UE, sur la situation au Mali. AFP/ GEORGES GOBET
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En choisissant François Lecointre comme chef d'état-major des armées, Emmanuel Macron rompt avec la tradition. D'abord, le général Lecointre est assez jeune - il a 55 ans - et puis surtout, il ne fait pas partie des plus hauts gradés de l'armée comme ses prédécesseurs.

Mais François Lecointre n'est pas un débutant, loin de là. Passé par l'armée de Terre, c'est un homme de terrain. Il a participé à beaucoup d'opérations extérieures en Afrique. Comme au Rwanda en 1994 pendant le génocide.

Son grand fait d'armes se déroule en 1995 à Sarajevo. Il réussit à reprendre un pont tenu par les Serbes et il libère, en même temps, 14 soldats pris en otages. François Lecointre est depuis un homme respecté dans l'armée.

Pour Vincent Desportes, général de division de l'armée de terre et professeur des universités, François Lecointre est tout à fait légitime.

« C’est un grand soldat incontesté et reconnu comme tel par l’ensemble de l’institution. C’est aussi un intellectuel, c’est quelqu’un qui écrit. C’est aussi quelqu’un qui connaît bien le milieu politique. Donc c’est un homme qui a toutes les compétences pour remplir sa mission et qui a évidemment le même sens de l’honneur que l’avait le général de Villiers. »

François Lecointre fait son premier déplacement ce jeudi. Il accompagne le chef de l'Etat Emmanuel Macron et la ministre des Armées Florence Parly sur la base aérienne 125 d'Istres, dans les Bouches-du-Rhône.

A lire aussi : Démission du chef d'état-major: trois experts analysent la crise avec l'exécutif

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