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France / Politique française

Assistants parlementaires européens: Mélenchon également visé par l‘enquête

Nouveau rebondissement dans l'enquête préliminaire visant les emplois présumés fictifs d'assistants parlementaires européens. Le dirigeant de La France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon est directement visé, ainsi que trois de ses ex-assistants parlementaires par un nouveau signalement. Il va donc, lui aussi, faire l'objet d'une enquête pour « abus de confiance ». Et c'est une ancienne collègue d'hémicycle qui a vendu la mèche.

C'est à la suite d'un signalement déposé par une eurodéputée d'extrême droite que l'enquête a été élargie à Jean-Luc Mélenchon, le patron de la gauche radicale.
C'est à la suite d'un signalement déposé par une eurodéputée d'extrême droite que l'enquête a été élargie à Jean-Luc Mélenchon, le patron de la gauche radicale. FRANCOIS LO PRESTI / AFP
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Sophie Montel, l'eurodéputée du Front national, a décidé de n'épargner personne dans cette enquête qui éclabousse déjà tous les principaux partis français présents au Parlement européen. Initialement mise en cause dans cette affaire, elle continue de signaler d'autres parlementaires qui auraient eu recours à ces méthodes.

C'est d'ailleurs dans un courrier envoyé le 27 juin dernier à François Molins, procureur de la République de Paris, que l'élue frontiste mentionne le nom de Jean-Luc Mélenchon et de trois de ses assistants parlementaires.

Début juillet, le parquet de Paris choisit donc d'élargir l'enquête. Motif : l'utilisation présumée illégale qu'il faisait de ses collaborateurs au Parlement européen entre 2009 et 2017 lorsqu'il y siégeait.

Le fondateur de La France insoumise est donc à son tour soupçonné d'avoir rémunéré ses assistants parlementaires avec de l'argent européen alors qu'ils travaillaient pour son parti. Affirmation niée en bloc par Jean-Luc Mélenchon mardi après-midi.

Ce dossier a déjà fait de nombreux dégâts dans la classe politique française, comme avec Marine Le Pen mise en examen pour abus de confiance en juin dernier. Sans oublier les trois membres du gouvernement français contraints à la démission après avoir été soupçonnés d'avoir participé à ce système.

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