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France/Politique

Politique: de Rugy choisi comme candidat LREM pour le «perchoir» de l'Assemblée

C'est finalement François de Rugy qui devrait être élu président de la nouvelle Assemblée nationale française. Les députés du parti présidentiel La République en marche l'ont désigné ce mardi 27 juin comme leur candidat. Il devrait être élu en fin d'après-midi.

François de Rugy, alors candidat écologiste à la primaire de la «Belle alliance populaire» lors d'un débat télévisé en janvier 2017.
François de Rugy, alors candidat écologiste à la primaire de la «Belle alliance populaire» lors d'un débat télévisé en janvier 2017. REUTERS/Philippe Wojazer
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Après les législatives, il s'était déclaré candidat le premier, mi-juin. Mais il avait aussi été le premier candidat, avant Manuel Valls, à renier son engagement après la primaire de la gauche, à laquelle il concourrait, en rejoignant Emmanuel Macron dans sa quête élyséenne plutôt que de soutenir le vainqueur du scrutin, le socialiste Benoît Hamon.

François de Rugy aura donc réussi à imposer sa candidature au « perchoir », après avoir peut-être mené la meilleure campagne interne, dixit une députée LREM. Ancien membre d'Europe écologie-Les Verts, ancien ministre de François Hollande, ancien vice-président de l'Assemblée et ancien candidat à la primaire socialiste de janvier, il aura su convaincre les députés de son nouveau parti.

Le plus connu des candidats à la présidence l'emporte au sein du groupe majoritaire LREM au premier tour, avec 153 voix sur 301 votants. François de Rugy, 43 ans, est un écologiste tendance libérale qui connait bien les arcanes de l'Assemblée. D'abord membre du groupe écologiste sous le dernier quinquennat, il avait rejoint en 2016 le groupe socialiste, majoritaire, avant de rejoindre En marche !

C'est sans doute ce parcours et ce poids politique, ce passage à la vice-présidence aussi, qui lui auront permis de s'imposer aux candidatures évoquées ces derniers jours et d'écarter la possibilité de voir une femme accéder au « perchoir » pour la première fois. Les noms de Brigitte Bourguignon et Sophie Errante avaient notamment été évoqués. Certains députés se disent déçus que l'une d'entre elles ne l'ait pas emporté.

C'est une occasion ratée. Il faudra voir pour la suite, il faudra peut-être attendre encore cinq ans pour avoir enfin une femme présidente de l'Assemblée nationale. C'est un poste extrêmement important, le quatrième personnage de l'Etat, et symboliquement, ça aurait pu avoir un impact important

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Virginie Duby-Muller, députée LR de Haute-Savoie

Julien Chavanne

Présidences, commissions... Les groupes parlementaires s'agitent

François de Rugy va donc devenir le 4e personnage de l'Etat. Ce sera chose faite ce mardi en fin d'après-midi puisque le groupe La République en marche détient à lui seul la majorité absolue. Il succède à Claude Bartolone, qui ne s'était pas représenté aux législatives. Il aura pour tâche de veiller à la bonne tenue des débats dans l'hémicycle, où siègeront Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

Les députés Les Républicains (LR) Franck Riester, et Union des démocrates et indépendants (UDI) Stéphane Demilly, ont été quant à eux élus ce mardi matin co-présidents du nouveau groupe « LR constructifs, UDI et indépendants », qui s'émancipe du groupe de la droite pour pouvoir voter librement avec la majorité sur certains projets de loi à venir, mais aussi voter la confiance au gouvernement.

Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, va prendre la tête des parlementaires France insoumise. A 65 ans, l'ancien candidat à la présidentielle, élu député à Marseille pour la première fois de sa vie, a annoncé qu'il avait été désigné de manière unanime par son groupe de 17 membres. Il était le seul candidat. Le vote s'est déroulé à bulletins secrets.

Quant au groupe du Parti socialiste, ancien groupe majoritaire à l'Assemblée revenu à son plus petit nombre de députés sous la Ve République, il ne votera pas la confiance à l'équipe d'Edouard Philippe et a décidé de s'appeler « Nouvelle Gauche ». Ce groupe, qui vient de voir partir l'ancien Premier ministre Manuel Valls, ne fait donc plus référence au socialisme. Une première depuis 1958.

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