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France

Attentat raté aux Champs-Elysées: l’assaillant avait voulu rejoindre la Syrie

Trois jours après l’attentat manqué sur les Champs-Elysées, le procureur François Molins a indiqué lors d'une conférence de presse ce jeudi que l’assaillant avait dit vouloir rejoindre la Syrie dans une «lettre testament» adressée à des proches. Selon le procureur, l'assaillant voulait «selon toute vraisemblance faire de son véhicule un engin explosif».

Le procureur François Molins lors de sa conférence de presse, jeudi 22 juin 2017.
Le procureur François Molins lors de sa conférence de presse, jeudi 22 juin 2017. Thomas Samson / AFP
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L'auteur de l'attentat raté lundi sur les Champs-Élysées à Paris, dans lequel il a trouvé la mort, a dit avoir voulu rejoindre la Syrie dans une « lettre testament » adressée à des proches, a indiqué jeudi François Molins, lors d'une conférence de presse.

Dans ce courrier expédié « à des proches par la Poste le 19 juin », Adam Djaziri écrit « avoir voulu rejoindre la Syrie », et déplore « en avoir été empêché par des apostats contre l'État islamique », a déclaré le procureur.

Selon lui, le stock d'armes retrouvé au domicile du Français de 31 ans témoigne de la « préparation indiscutable d'une action violente » : carabines de chasse, fusils, pistolets automatiques en plusieurs exemplaires et 8 700 munitions.

L'assaillant a conçu « un dispositif qui, selon toute vraisemblance, avait pour objet de faire de son véhicule un engin explosif », a déclaré François Molins.  « L'arsenal découvert dans le véhicule atteste de l'ampleur de l'action terroriste projetée qui, si elle avait abouti, aurait pu avoir des conséquences humaines dramatiques », a-t-il assuré.

L'assaillant constituait un arsenal

Le suspect affirme aussi dans sa lettre avoir joué « double jeu » en constituant un arsenal dans le cadre de son activité de tir sportif en vue de commettre un attentat. Fiché S (pour Sûreté de l'État) depuis 2015 pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, il avait obtenu le renouvellement de cette autorisation de détention d'armes en février 2017.

Dans la voiture qui a percuté lundi le véhicule de tête d'un convoi de gendarmes mobiles, sans faire de victime, les enquêteurs ont notamment retrouvé des armes, plusieurs milliers de munitions, « deux bouteilles de gaz de 13 kilos chacune, pleines et toujours dotées de leur opercule de sécurité » ainsi qu'« une besace calcinée qui contenait de très nombreux projectiles ressemblant à des ogives », a précisé M. Molins. Les perquisitions au domicile de l'auteur ont permis de faire d'autres découvertes, notamment huit bidons vides de poudre de rechargement de munitions, de 500 grammes chacune.

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