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France/Législatives

Législatives: en pleines turbulences, le FN minimise ses tensions internes

Le Front national donne l'impression d'avoir du mal à digérer l'après-présidentielle. Entre la mise en retrait de Marion Maréchal Le Pen, les tensions internes sur la question de l'euro et la menace brandie par Florian Philippot de quitter le parti, la formation d'extrême droite est en pleine turbulence. Mais à moins de deux semaines du premier tour des législatives, le FN fait tout pour minimiser ces problèmes.

Trois semaines après l'échec de l'élection présidentielle, les points de désaccrod sont nombreux entre Marine Le Pen et son bras droit, Florian Philippot.
Trois semaines après l'échec de l'élection présidentielle, les points de désaccrod sont nombreux entre Marine Le Pen et son bras droit, Florian Philippot. ALAIN JOCARD / AFP
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Au Front national, on fait comme si de rien n’était. Officiellement, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le parti se félicite par avance de son résultat aux législatives car il ne peut que progresser, n’ayant pour l’heure que deux députés.

« Avoir un groupe, c’est un objectif. Donc, avoir un groupe, ça veut dire 15 députés minimum, affirme Sébastien Chenu, porte-parole du FN. Mais tout député supplémentaire en nombre aux deux députés que nous avions pourrait être considéré comme une victoire. »

Hors de question, donc, d’évoquer les sujets qui fâchent comme la sortie de l’euro et la menace brandie par Florian Philippot de quitter le parti si jamais la souveraineté monétaire était remise en cause. Le débat est remis à plus tard.

« C’est Marine Le Pen elle-même qui a dit qu’il y aurait un temps pour le débat. On le doit à nos électeurs, on le doit à nos militants, on le doit à nos adhérents, explique Sébastien Chenu. Ce débat, on ne va pas le traiter pendant trois semaines de campagne législative. On a des candidats qui sont sur le terrain. »

« Marine le Pen elle-même mène la bataille des législatives en étant elle-même candidate, contrairement d’ailleurs aux Républicains, ajoute-t-il. Baroin n’est pas candidat, Fillon a disparu de la circulation. Donc, il y aura ce temps du débat, il arrivera à partir de la rentrée sans aucun tabou. Ça me semble tout à fait normal. »

Pour l’heure, la formation d’extrême droite ne semble pas pâtir des tensions internes. Le FN est crédité de 19 % d’intentions de vote, devant le parti Les Républicains. Reste maintenant à savoir si cela lui permettra de faire entrer à l’Assemblée de nombreux députés, dans un mode de scrutin qui a toujours été défavorable au Front national.

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