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France

Une nouvelle vidéo de L214 dénonce un élevage de poules en cages en Vendée

Ce sont des scènes qui deviennent tristement banales. Une nouvelle fois, l’association de défense des animaux L214 dénonce «l’état dramatique» et les conditions sanitaires «exécrables» d’un élevage de poules pondeuses en cages. Elle dévoile, ce mardi 30 mai 2017, l’intérieur d’un élevage de 160 000 gallinacés situé à Chauché, en Vendée, et qui appartient au groupe Les Œufs Geslin.

Une poule élévée en batterie à Chauché, en Vendée, là où l'association de protection animale L214 a tourné une nouvelle vidéo-choc en avril 2017.
Une poule élévée en batterie à Chauché, en Vendée, là où l'association de protection animale L214 a tourné une nouvelle vidéo-choc en avril 2017. L214 - Éthique & Animaux / AFP
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La vidéo, tournée en caméra cachée, montre des poules entassées dans des espaces exigus et sans lumière du jour. La plupart d’entre elles sont déplumées, le cou à vif, car l'élevage en batterie perturbe fortement le comportement des poules qui se mutilent entre elles.

« Toutes les études scientifiques le montrent très clairement, les poules développent tout d’abord un grand sentiment de frustration qui s’exprime par ce qu’on appelle le piquage, c’est-à-dire qu’elles se piquent entre elles. On peut même parler de cannibalisme », explique Alexandre Mouchel, porte-parole deL214.

Certaines affichent un cloaque enflé et purulent ou un abcès à l’œil, et une douzaine de cadavres gisent au sol entre les animaux encore vivants. Enfin, des parasites grouillent sur les œufs et les volatiles.

La cruauté est telle que L214 interpelle le groupe alimentaire Panzani, client de cet élevage. « Nous, ce que nous demandons au groupe Panzani et à sa filiale Lustucru frais, c’est d’arrêter d’acheter et d’introduire dans leur chaîne d’approvisionnement des œufs de poules élevées en cage, d’ici 2025. C’est la date que l’on fixe pour permettre à l’entreprise de trouver des fournisseurs », précise Alexandre Mouchel.

L’association a par ailleurs déposé plainte devant le tribunal de grande instance de La Roche-sur-Yon pour maltraitance sur animaux et pour non-conformité avec la réglementation qui impose litière et perchoir.

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