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France

France: 135 kilos de Captagon saisis par la douane

Près de 135 kilos de Captagon ont été saisis par les douanes françaises à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle cet hiver. La drogue à base d’amphétamine était dissimulée dans des moules industriels en provenance du Liban et à destination de l’Arabie saoudite.

Une photo fournie par la douane française, datée du 30 mai, montrant l'impressionnante saisie de Captagon.
Une photo fournie par la douane française, datée du 30 mai, montrant l'impressionnante saisie de Captagon. STR / Douanes Francaises / AFP
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La première saisie a eu lieu le 4 janvier dernier. Le procédé était particulièrement ingénieux et il a fallu aux douaniers de l’imagination et un peu de matériel pour découvrir le pot aux roses. Souvent présenté comme « la drogue du conflit syrien », le Captagon était dissimulé dans deux moules industriels arrivés à l’aéroport de Roissy le 4 janvier dernier en provenance du Liban ; non pas dans le creux des matrices en acier, mais caché dans les parois de ces dernières.

Comprimés dissimulés dans les parois

A l'aide d'un endoscope, il a fallu aux agents trois heures de perçage pour découvrir les 350 000 comprimés emballés dans des feuilles plastiques transparentes et de l’aluminium comme le montre la vidéo postée sur le site des douanes ce mardi 30 mai. Poids total : 70 kg.

Le 22 février, même scénario. Deux moules en métal de 700 kilos en provenance du Liban ont été saisis par les douaniers. A l'intérieur des parois, ils ont découvert 67 kg de cachets, pour une valeur d’1,5 million euros.

Du Liban à l’Arabie saoudite

Jusqu’en 2011, le principal centre de fabrication du Captagon se situait au Liban. Depuis, la production aurait été délocalisée en Syrie. Selon le communiqué des douanes, « une coopération avec les autorités allemandes et tchèques (a été) mise en place grâce à l’attaché douanier français basé à Berlin dans le but d’identifier les destinataires en République tchèque. »

Comme d’autres amphétamines, les pilules blanches entraînent une résistance à la fatigue ; elles provoquent aussi une perte de jugement. Utilisés comme dopant dans le milieu du cyclisme dans les années 1960 à 70, la fénéthylline (l’autre nom du Captagon) devait transiter par la République tchèque et la Turquie, avec pour destination finale l’Arabie saoudite.

Le Captagon, la drogue des terroristes

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