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Présidentielle française

France: le PS soutient Macron à Dijon, avec les législatives en ligne de mire

Jean-Christophe Cambadélis, le patron du Parti socialiste (PS), et plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, étaient à Dijon ce mardi 2 mai. S’ils étaient officiellement réunis pour un meeting de barrage au FN, cet événement avait aussi des allures de premier rassemblement PS pour les législatives.

Les socialistes Bernard Cazeneuve, François Rebsamen et Jean-Cristophe Cambadélis en meeting à Dijon pour soutenir la candidature d'Emmanuel Macron, le 2 mai 2017.
Les socialistes Bernard Cazeneuve, François Rebsamen et Jean-Cristophe Cambadélis en meeting à Dijon pour soutenir la candidature d'Emmanuel Macron, le 2 mai 2017. PHILIPPE DESMAZES / AFP
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Quelques centaines de militants, le noyau dur de ce Parti socialiste fracassé, s’étaient réunis dans une petite salle dijonnaise ce mardi 2 mai. Il s’agissait des légitimistes, ceux qui sans état d’âme militent pour le vote Macron et contre le « ni ni » de Jean-Luc Mélenchon. Si le patron de La France insoumise n’a jamais été cité, il a pourtant été vivement critiqué par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis.

« Certains sont en train de nous inventer une nouvelle catégorie de vote : le vote subtil. Mais l’heure n’est pas aux raisonnements fins, débités par de fines bouches. Ceux qui abandonnent la stratégie du front contre le front en seront pour leur frais », a-t-il affirmé. « Le projet d’Emmanuel Macron, on verra plus tard », a ensuite déclaré le patron du PS.

Mais pour le Premier ministre Bernard Cazeneuve, c’est maintenant et sans fausse pudeur : « Faites voter dimanche résolument pour Emmanuel Macron. Ne le faites pas simplement contre Marine Le Pen, faites-le avec la fierté de ce que nous avons accompli et le désir de voir ce que nous avons accompli se poursuivre ».

Le candidat d’En Marche ! a donc été présenté comme l’héritier, même partiel, du quinquennat, ce qui pose les premiers jalons pour les législatives. C’est aussi un avertissement cinglant aux frondeurs et à leur ex-candidat Benoît Hamon. Au PS, l’heure des règlements de compte va bientôt sonner.

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