Accéder au contenu principal
France

Présidentielle française: les positions des candidats au sujet du cannabis

C'est un sujet tabou, qui fait débat à chaque campagne présidentielle, et qui n'a connu que peu d'évolutions dans la loi française. Depuis 1970, la consommation de stupéfiants, y compris le cannabis, est passible d'un an de prison et de 3 750 euros d'amende. Cette année pourtant, la plupart des candidats à l'élection présidentielle proposent de modifier cette loi, et même de l'assouplir.

Plant de cannabis (photo d'illustration)
Plant de cannabis (photo d'illustration) LEA PATERSON/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Publicité

Le cannabis légalisé, ça n'est pas pour tout de suite. Sauf pour trois candidats de la gauche : Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou souhaitent légaliser son usage en encadrant sa distribution. Les économies ainsi réalisées serviraient à financer la prévention.

A l'inverse, pour Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, hors de question de toucher à la loi. Et entre les deux blocs, il y a les autres, qui entendent assouplir le texte de 1970. C'est le cas de François Fillon qui propose de punir d'une amende le consommateur interpellé pour la première fois. S'il y a récidive, alors cela resterait un délit.

Une pratique banalisée

L'amende, c'est aussi le choix d'Emmanuel Macron. Le candidat d'En marche ! veut sanctionner l'usage et la détention de cannabis par une contravention de 100 euros.
Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade, pour leur part, sont un peu plus flous. Ils trouvent le système français trop répressif et sont favorables à la dépénalisation.

A l'instar des candidats, les acteurs de terrain sont eux aussi divisés. Magistrats, médecins, policiers, rien ne semble les mettre d'accord. Au fil des années, à défaut d'être dépennalisé, le cannabis s'est banalisé : 700 000 Français fument des joints tous les jours.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.