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France / Politique

France : à Courbevoie, le camp Fillon partagé sur l'affaire Bruno Le Roux

En meeting à Courbevoie près de Paris ce 21 mars, François Fillon n'a pas eu un mot sur les affaires qui le visent, à l'inverse de ses sympathisants dans la salle.

François Fillon a tenu un meeting à Courbevoie, près de Paris, le 21 mars 2017.
François Fillon a tenu un meeting à Courbevoie, près de Paris, le 21 mars 2017. AFP/Christophe Archambault
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L'affaire Bruno Le Roux en rappelle une autre, qui concerne François Fillon. Le parquet financier enquête toujours sur des soupçons d'emplois fictifs au bénéfice de la femme de ce dernier et de deux de ses enfants. Déjà mis en examen, le candidat à la présidentielle est désormais visé pour des faits d'« escroquerie aggravée » et de « de faux et usage de faux ».

A Courbevoie, ce 21 mars, les militants de droite réunis pour un meeting de François Fillon applaudissaient la démission d'un homme politique soupçonné dans une affaire d'emplois fictifs, à l'image de Danielle, une ancienne agente immobilière.

« A partir du moment où il y a ce genre de problème, il faut donner l'exemple », déclare-t-elle. Mais ce qui est bon pour un ministre de gauche ne l'est pas forcément pour François Fillon car « il n'a pas la même position, il n'est pas ministre même s'il est candidat à la présidentielle ». Hubert, un ancien consultant en entreprise, n'est pas du même avis. « Au moins, lui est honnête, estime-t-il. D'autres auraient dû faire comme lui ».

Nouvelle affaire

Au premier rang, Patrick Balkany, le député-maire de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, s'y connaît en « affaires », Pour lui, il n'existe aucun lien entre Bruno Le Roux et François Fillon. « Je me fiche de la démission de Le Roux, c'est son problème, affirme-t-il. On a assez de problèmes comme cela chez nous ».

Comme chaque semaine, le journal satirique Le Canard Enchaîné livre une nouvelle révélation. François Fillon aurait touché 50 000 dollars pour organiser une rencontre entre un homme d'affaires libanais et Vladimir Poutine en 2015. Pas de quoi choquer des militants qui commencent à avoir l'habitude. « Qu'il ait mis en relation des gens s'il croit que c'est ce qu'il doit faire, d'accord, mais pas toucher de l'argent », selon Anne.

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