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France / Argentine

Crash en Argentine: deux ans après, les familles réclament toujours la vérité

Il y a deux ans, un accident d'hélicoptère coutait la vie à dix personnes en Argentine sur le tournage du jeu de télé-réalité « Dropped ». Aujourd'hui, les familles attendent toujours des réponses sur ce crash. Un rassemblement était organisé ce samedi, place du Trocadéro à Paris, en mémoire des victimes. Parmi elles, le boxeur Alexis Vastine. Et deux ans après, sa famille demande la fin de ce silence.

Sur le parvis du Trocadéro, les proches des victimes, émus, souvent les larmes aux yeux, se sont recueillis devant les photos des disparus posées à côté de bouquets de fleurs.
Sur le parvis du Trocadéro, les proches des victimes, émus, souvent les larmes aux yeux, se sont recueillis devant les photos des disparus posées à côté de bouquets de fleurs. BERTRAND GUAY / AFP
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Un tas de roses sur le parvis du Trocadéro. Deux ans après le crash en Argentine, il y a toujours beaucoup d'émotion. L'hélicoptère transportait l'équipe de « Dropped », dont le boxeur Alexis Vastine. Sa soeur Cassie est venue se recueillir. La jeune femme n'arrive pas à faire son deuil.

« Deux ans c’est proche finalement, la douleur est encore vive et je pense que même 5 ans après elle sera encore vive tant qu’on ne saura pas pourquoi Alexis est décédé. Ce sera toujours un sujet sensible. On a pensé qu’Alexis en partant en Argentine allait revenir, et en fait il n’est jamais venu et on attend son retour », confie-t-elle.

Champion de France de boxe, Alexis Vastine avait 28 ans. Le jour du drame, il était avec d'autres sportifs comme la navigatrice Florence Arthaud ou la nageuse Camille Muffat. Tous participaient à l'émission de TF1. Et pour l'avocat de la famille, Pierre Lévy, la chaîne a une part de responsabilités.

« On considère que ALP, la société de production et TF1 sont responsables de cet accident puisqu’il y a eu de graves manquements à la sécurité. Comme quoi les pilotes n’avaient pas l’habitude de voler en formation, certains pilotes n’avaient que 11 heures de vol sur ce type d’hélicoptères. Et c’était de leur responsabilité de vérifier que tout était mis en œuvre pour protéger les participants », précise Pierre Lévy.

L'enquête se poursuit entre l'Argentine et la France. Trop lentement, selon les familles qui ont interpellé le gouvernement français dans une lettre ouverte.

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