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France

France: «l'homme-araignée» condamné à 8 ans de prison pour un vol de tableaux

L'heure du jugement a sonné pour celui qu'on appelle « l'homme-araignée », responsable de l'un des casses les plus spectaculaires de ces dernières années. En 2010, il avait dérobé 5 tableaux de maîtres au Musée d'Art Moderne de Paris estimés à 109 millions d'euros par leur propriétaire. Le voleur et ses complices ont été condamnés ce lundi à 6, 7 et 8 ans de prison.

Viéran Tomic, auteur du vol, est l'un des trois prévenus à être mis en cause dans l'affaire du cambriolage de tableaux au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, dont les faits remontent à 2010.
Viéran Tomic, auteur du vol, est l'un des trois prévenus à être mis en cause dans l'affaire du cambriolage de tableaux au Musée d'Art Moderne de la ville de Paris, dont les faits remontent à 2010. BERTRAND GUAY / AFP
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C'est Viéran Tomic, dit l'homme-araignée, qui écope de la peine la plus lourde : huit ans de prison et 200 000 euros d'amende. Cet as de l'escalade et cambrioleur talentueux de 49 ans avait réussi, une nuit de mai 2010, à s'introduire dans le Musée d'Art Moderne de Paris. Profitant d'une panne générale des alarmes, il avait décroché sans encombre 5 toiles dont un Picasso et un Modigliani.

L'homme qui lui a passé commande, Jean-Michel Corvez, a lui été condamné à sept ans de prison. Toujours bien habillé et s'exprimant dans un langage châtier, l'antiquaire parisien décochait des « plait-il ? » lorsqu'une question lui semblait obscure. Il reconnaît avoir passé une commande à Tomic mais rien de plus.

La version des accusés peu crédible

Enfin, le troisième associé, le receleur Yonathan Birn, a quant à lui été condamné à 6 ans de prison avec mandat de dépôt. Il a maintenu sa version en expliquant qu'il avait accepté de rendre service en gardant les oeuvres. Mais pris de panique, il les aurait détruites, ce qui expliquerait selon lui qu'on ne les ait jamais retrouvées.

Une version à laquelle ne croit pas l'accusation qui rappelle que ces hommes savent très bien que le jour où ils sortiront de prison, les toiles n'auront pas perdu de valeur et qu'ils pourront les revendre.

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