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France

Anne Hidalgo regrette «l’immense gâchis» du quinquennat Hollande

« Un immense gâchis. » C'est comme cela qu'Anne Hidalgo voit le quinquennat qui se termine. Dans un entretien au journal Le Monde, la maire de Paris n'hésite pas à désigner ceux qui, selon elle, en sont les responsables.

«J'ai ma liberté» martèle Anne Hidalgo dans les colonnes du «Monde».
«J'ai ma liberté» martèle Anne Hidalgo dans les colonnes du «Monde». MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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Des reproches, Anne Hidalgo en fait notamment à trois responsables de l'exécutif. En premier lieu à François Hollande, qui, en tant que président a décidé de la politique à suivre, à Emmanuel Macron qui en a été l'inspirateur en tant que conseiller et ministre de l'Economie et à Manuel Valls, qui comme Premier ministre a été porteur d'une vision autoritaire, allant jusqu'à soutenir la déchéance de nationalité, l'un des principaux points de fracture de la majorité pendant le mandat qui s'achève.

Et si elle soutient Vincent Peillon, ce n'est pas contre Manuel Valls, mais parce qu'il peut, selon elle, être un point d'équilibre de la gauche et de la social-démocratie écologiste dont l'avenir la préoccupe.

En roue libre

L'avenir, elle ne veut pas l'insulter. C'est peut-être pour cela qu'elle refuse de dire si elle soutiendra le vainqueur de la primaire s'il ne s'agit pas de Vincent Peillon. « Je ne me sens redevable de personne, je n'ai jamais été dans des écuries et j'ai ma liberté. »

Comprendre que dans l'après-primaire et la probable reconstruction qui s'annonce à gauche, la pourfendeuse de l'automobile à Paris n'a l'intention de rouler pour personne, mais de tracer sa propre route.

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