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France

Tour de France: le GIGN mobilisé pour renforcer le dispositif de sécurité

Le ministre de l'Intérieur a rappelé ce mardi que la menace terroriste reste « très élevée » sur le territoire national. Pourtant, la 103e édition du Tour de France se tiendra bien à partir du 2 juillet. Cette année plus que jamais, le troisième événement sportif mondial après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football sera sous très haute surveillance avec pour la première fois dans l'histoire de la course la présence du GIGN.

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a présenté ce mardi 24 mai le dispositif de sécurité du Tour de France 2016.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a présenté ce mardi 24 mai le dispositif de sécurité du Tour de France 2016. BERTRAND GUAY / AFP
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Véritable carte postale de la France, la Grande Boucle réunit chaque année 3,5 milliards de téléspectateurs dans le monde entier. Ce mardi matin, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a donc assuré que tout serait fait pour que l'événement reste une fête populaire.

« 23.000 gendarmes et policiers seront présents sur les routes cette année pour assurer la sécurité du Tour de France, a-t-il expliqué. Par ailleurs, pour la première fois cette année, j’ai demandé au GIGN d’accompagner le Tour de France tout au long de l’épreuve et de se tenir prêt à tout moment si cela devait s’avérer nécessaire. Il s’agit de disposer d’éléments capables d’agir dans l’urgence à une attaque terroriste perpétrée sur l’itinéraire de l’épreuve. »

Cette année, il y aura donc 3 000 gendarmes et policiers de plus que lors de l'édition 2015. Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France, accueille avec satisfaction la présence du GIGN.

« C’est une excellente chose. Ça a un côté rassurant pour que le Tour reste une fête. C’est ça qui est important, assure Christian Prudhomme. Nous, organisateurs, nous aurons aussi des agents de sécurité supplémentaires sur le départ et l’arrivée des étapes. Nous mettrons en place un poste de commandement opérationnel. »

Le directeur du Tour a demandé à « ne pas rajouter de la peur à la peur », tout en rappelant que le danger numéro 1 restait l'accident de la route.

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