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France

France: le conseil national des Républicains sous haute tension

En France, le conseil national du parti Les Républicains (LR) se réunit ce week-end, deux jours pendant lesquels 700 conseillers nationaux du parti - présidé par Nicolas Sarkozy - sont réunis à Paris pour élire leur président et également pour discuter du projet du parti. Pour Nicolas Sarkozy, l’objectif c’est bien sûr d’imposer sa ligne.

Nicolas Sarkozy, le 13 février 2016 à Paris.
Nicolas Sarkozy, le 13 février 2016 à Paris. AFP PHOTO / LIONEL BONAVENTURE
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Avec notre envoyé spécial porte de Versailles,Julien Chavanne

La tension monte d’un cran dès les premières minutes du conseil national. L’état-major du parti est réuni sous la tribune quand Nicolas Sarkozy prend la parole pour un rappel à l’ordre : « Ceux qui veulent avoir des conversations peuvent sortir de la salle. Ceux qui veulent donner des conférences de presse peuvent sortir de la salle. Les autres sont ici pour écouter et donner l’impression qu’on est concernés par la vie de notre mouvement, et pas simplement par ce que peuvent penser les journalistes, les observateurs... Soyez un poil studieux ».

Une nervosité alors que ce conseil national est plus compliqué que prévu pour l’ancien chef de l’Etat. Le rendez-vous est en partie boudé par ses rivaux à la primaire. Bruno Le Maire et Alain Juppé ne font que passer, sans discours, juste le temps d’attirer les caméras. Pour eux, rien ne sert de parler de la ligne du parti puisqu’il y a la primaire en novembre, ce que n’a pas manqué de souligner Nicolas Sarkozy en lançant « Devons-nous attendre que les candidats daignent donner leur projet pour avancer ? ».

Sarkozy n'attend pas

Nicolas Sarkozy, lui, n’attend pas. Il présentera son projet demain. Les adhérents donneront leur avis en avril prochain. Sa stratégie : jouer le parti, la base des Républicains contre ses adversaires.

Seul lot de consolation pour Nicolas Sarkozy, son conseiller politique Luc Chatel a remporté l’élection à la présidence du conseil national, d’une courte tête face à Michèle Alliot-Marie, la candidate surprise de ce scrutin. M. Chatel a totalisé 55,3% des suffrages (532 voix sur 962 exprimés, contre 430 suffrages pour Mme Alliot-Marie, 18 blancs et nuls).

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