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Migrations

France: Calais, zone d'urgence humanitaire pour les ONG

Afghans, Syriens, Erythréens ou encore Nigérians, ils sont près de 3 000 à vivre dans des conditions sanitaires déplorables sur le site d’une ancienne décharge rebaptisée « new jungle » à Calais, dans le nord de la France. Une situation qui dure depuis des années et que les ONG condamnent régulièrement. Quatre d’entre elles ont donc décidé d’agir. 

Les migrants clandestins de Calais vivent dans une ancienne décharge sauvage, appelée  «new jungle», un lieu autorisé mais déjà saturé.
Les migrants clandestins de Calais vivent dans une ancienne décharge sauvage, appelée «new jungle», un lieu autorisé mais déjà saturé. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN
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Médecins du monde, Solidarités International, le Secours catholique et le Secours islamique lancent une grande opération humanitaire ce mardi 30 juin. L’objectif est de répondre aux besoins de ces migrants, mais aussi d’attirer l’attention de l’Etat. Cette action était devenue urgente en raison des conditions de vie sur ce terrain baptisé « la nouvelle jungle ».

Car même si la présence des migrants est tolérée sur cette ancienne décharge, cela reste une lande hostile, marécageuse, pleine de ronces. Les hébergements se résument à des abris de fortune. Les quatre associations ont surtout constaté qu’avec cette jungle, la France ne respectait pas les recommandations liées au Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Subvenir aux besoins essentiels

Par exemple, dans un camp de réfugiés justement, le HCR préconise la présence d’une latrine pour vingt personnes. Or, dans la jungle de Calais, il y a seulement 20 toilettes pour 3 000 migrants. En ce qui concerne les points d’eau, le HCR en recommande un pour 100 personnes. Ici, le ratio est plutôt d’un robinet pour 230 personnes. C’est déjà plus qu’il y a quelques semaines ; au mois de mai, les migrants ne disposaient que de trois robinets et quatre toilettes. Mais c’est encore loin d’être suffisant, estiment les ONG. 

Ces dernières ont donc décidé d'intervenir ce mardi 30 juin sur place, à Calais, de la même manière que sur les zones de catastrophes naturelles ou de guerre en fournissant des moyens logistiques tels que des cliniques mobiles avec consultations médicales, distribution de kits d'hygiène ou de colis alimentaires, contructions de blocs sanitaires.

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