A320: sur le lieu du crash, le PDG de Lufthansa remercie les secours
Les PDG de Lufthansa et de sa filiale à bas coût Germanwings sont arrivés mercredi matin près des lieux du crash de l’A320, dont les corps des 150 victimes ont désormais été évacués. Le patron de la compagnie allemande a remercié l'ensemble des équipes de secours.
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Carsten Spohr (Lufthansa) et Thomas Winkelmann (Germanwings) se sont posés en hélicoptère peu avant 10 h ce mercredi à Seyne-les-Alpes, dans les Alpes-de-Haute-Provence, base logistique des équipes de secours et d'enquête qui continuent de travailler sur les lieux du crash, situés à une dizaine de kilomètres de là.
Le PDG de Lufthansa a remercié l'ensemble des équipes de secours mobilisées, et a promis aux familles de victimes une aide continue. « Je donne ma parole aux victimes, notre aide ne va pas s'arrêter cette semaine. Nous continuerons d'apporter notre aide tant qu'elle sera nécessaire », a-t-il ajouté Les deux hommes se sont recueillis devant une stèle érigée en mémoire des victimes dans la commune du Vernet, non loin des lieux de la catastrophe, après s'être rendus au poste de commandement opérationnel, près de la chapelle ardente.
En Allemagne, Lufthansa a révélé mardi que le copilote soupçonné d'avoir provoqué le crash, qui a fait 150 morts le 24 mars, l'avait informé en 2009 qu'il avait connu un « épisode dépressif sévère ». Jusqu'à présent, Lufthansa avait affirmé que cet homme de 27 ans avait interrompu sa formation pendant « plusieurs mois », il y a six ans. Mais M. Spohr avait déclaré ne pas avoir le droit de révéler les raisons de cette interruption. Lundi, le parquet de Düsseldorf avait révélé que le jeune homme avait suivi un traitement pour des tendances suicidaires dans le passé. Avec AFP
A la recherche de vidéos tournées avant l’impact
Une trentaine de chasseurs alpins est mobilisée. Ils ont rejoint le site de la catastrophe par la route. Une route ouverte depuis mardi, quatre kilomètres construits en à peine deux jours dans la forêt.
Leur but c'est de récupérer les effets personnels des 150 passagers et membres d'équipage de l'Airbus : téléphones mobiles, vêtements, morceaux de valise, tout objet qui pourrait aider à identifier les victimes, les portables qui contiennent peut-être des vidéos tournées avant l'impact. En tout cas, le journal allemand Bild affirme s'en être procuré une. Elle montre les dernières secondes du vol filmées par l'un des passagers.
Les chasseurs alpins cherchent aussi la seconde boîte noire de l'avion, celle qui contient les paramètres de vol. Elle reste introuvable. D'ailleurs les autorités se donnent jusqu'au 8 avril pour mettre la main dessus.
La collecte des morceaux de corps s'est, quant à elle, achevée mardi, comme l'a confirmé le lieutenant-colonel Jean-Marc Ménichini de la gendarmerie française. Plus de 4 000 pièces ont à ce jour été rélévées par les enquêteurs et les gendarmes.
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