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François Hollande: le Burkina «peut servir de leçon aux chefs d'Etat»

Invité spécial ce jeudi soir sur RFI, France 24 et TV5 Monde, à deux jours de l'ouverture du sommet de la Francophonie à Dakar, François Hollande a été interrogé sur l'actualité africaine du moment par  Christophe Boisbouvier (RFI), Roselyne Febvre (France 24) et Xavier Lambrechts (TV5 Monde).

Le président François Hollande, le 27 novembre 2014.
Le président François Hollande, le 27 novembre 2014. RFI/Pierre René-Worms
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Une phrase à retenir, sans doute, de cette interview. François Hollande parlant du Burkina. « Je pense, a dit le président français, que ça peut servir de leçon à beaucoup de chefs d'Etat (...) On ne change pas l'ordre constitutionnel par intérêt personnel ».

C'est une phrase qui a dû faire écho dans plusieurs pays où le débat politique porte justement, actuellement, sur la modification de la loi fondamentale, notamment le Congo Kinshasa et le Congo Brazzaville.

François Hollande réaffirme son attachement au respect des institutions et des Constitutions. A un moment, il a même une petite phrase qui semble être un message directement adressé à Brazzaville : « Quand un chef d'Etat reste plusieurs mandats de suite alors même qu'à un moment il est fixé une limite d'âge ou il est fixé un nombre de mandats qui ne peut pas être dépassé, il ne peut pas en être décidé autrement ».

Bien évidemment, il y a des pays dans lesquels le débat politique se pose dans l'autre sens, des pays dans lesquels la Constitution ne verrouille pas le nombre de mandats comme le Tchad, le Cameroun, le Gabon, le Togo. Dans certains de ces pays, l'opposition demande une modification de la Constitution et l'introduction d'une limitation pour permettre l'alternance.

François Hollande n'a pas voulu se prononcer sur la question. Il a simplement indiqué que dans ce cas de figure, il serait attentif à ce que les élections soient libres, plurielles au sens des candidatures et soient démocratiques. L'occasion, d'ailleurs, pour le président français de saluer le déroulement des élections tunisiennes qu'il a cité en exemple.

Après avoir rendu hommage à Abdou Diouf, François Hollande a reconnu que sa succession « n'est pas facile ». « Nous allons travailler, a-t-il dit, à ce qu'il y ait une solution consensuelle (...) il ne faut pas diviser. Et il ne faut surtout pas qu'il y ait d'un côté les candidats de l'Afrique, et de l'autre les candidats qui ne seraient pas de l'Afrique ».

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