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France/Environnement

Barrage de Sivens: Ségolène Royal tente de reprendre la main

L’affaire du barrage de Sivens et la mort de Rémi Fraisse continuent d'agiter la classe politique. La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, est sortie de son silence sur l'affaire, pour annoncer ce mercredi 29 octobre, qu'elle réunirait mardi prochain au ministère « l'ensemble des parties prenantes » au dossier du projet de barrage-réservoir.

La ministre de l'Egologie Ségolène Royal, annonce ce 29 octobre la tenue d'une réunion avec tous les protagonistes de l'affaire du barrage de Sivens.
La ministre de l'Egologie Ségolène Royal, annonce ce 29 octobre la tenue d'une réunion avec tous les protagonistes de l'affaire du barrage de Sivens. AFP PHOTO / BERTRAND GUAY
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« Il faut que l'on trouve une solution qui justifie l'engagement des fonds publics et européens sur des ouvrages comme ceux-là », a souligné Ségolène Royal. Le président socialiste du Conseil général du Tarn a de son côté annoncé mercredi qu'il envisageait de « suspendre les travaux » sur le site du barrage contesté de Sivens, après le décès dimanche d'un manifestant de 21 ans qui fait désormais l'objet d'une information judiciaire.la décision sera prise vendredi, mais le débat est toujours très vif.

Mais s’il y a suspension des travaux, il ne s’agira sûrement pas d’un arrêt définitif. Les élus socialistes du Tarn sont vent debout contre ce qu’ils jugent être un déni de démocratie. « Des décisions ont été prises, majoritairement, par des élus locaux qui ont le sens des responsabilités, s’insurge ainsi Jacques Valax, député socialiste du Tarn. Les citoyens d’ailleurs nous font confiance. Ce sont des éléments extérieurs qui viennent perturber une décision qui a été prise collectivement. »

Loin de l'apaisement

L’argument des perturbations extérieures, voilà qui fait sortir le coprésident des écologistes à l’Assemblée de ses gonds. François de Rugy « Oui, il y a des personnes qui s’intéressent à la défense de l’environnement, même s’ils n’habitent pas juste à côté de l’endroit où est portée une atteinte à la nature et à l’environnement. Heureusement que les gens ne se préoccupent pas que de leur environnement immédiat. Et donc ils sont parfaitement légitimes. »

Que le gouvernement arrête lui même le projet, c’est ce que les écologistes réclament. On est donc encore loin de l’apaisement souhaité par le président. D’autant que Nicolas Sarkozy a remis de l’huile sur le feu. Il a été, affirme-t-il ministre puis président « sans violence, sans drame ». Même son soutien, le député UMP Claude Goasguen prend ses distances, évoquant un propos « très maladroit, pas très reluisant. »

Ségolène Royal reçoit les acteurs du dossier dans moins d’une semaine pour trouver une porte de sortie. Tout le monde au gouvernement croise les doigts pour que d’ici là, la fièvre retombe.

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