Juppé, candidat aux primaires de l'UMP pour la présidentielle 2017

En France, le gouvernement fait sa rentrée aujourd’hui avec un premier Conseil des ministres. A l’UMP également les vacances sont terminées. Les ténors du parti repartent au combat en vue des échéances futures. Le premier à le faire se nomme Alain Juppé. L’ancien Premier ministre a annoncé ce matin sa candidature aux primaires ouvertes ; des primaires qui désigneront le candidat de l’UMP à la présidentielle de 2017.

Alain Juppé a annoncé sur son blog ce 20 août qu'il était candidat aux primaires de l'UMP en vue de la présidentielle de 2017. Source: www.al1jup.com/

« J’ai décidé d’être candidat le moment venu aux primaires de l’avenir », c’est par ces mots publiés ce matin sur son blog qu’Alain Juppé dévoile ses intentions. Une candidature à laquelle le maire de Bordeaux réfléchissait depuis plusieurs mois, il avait fait un premier pas en juin dernier expliquant qu’il envisageait de se porter candidat. C’est donc désormais chose faite. L’ex-Premier ministre rejoint ainsi François Fillon, Xavier Bertrand, Nathalie Koscisuko-Morizet et Christian Estrosi, tous candidats déclarés à ce scrutin, cette primaire, critiquée dans le camp sarkozyste. Alain Juppé en défend le principe dans son billet : « Il faut se mettre à la tâche et commencer à en préparer les modalités, avec toutes les garanties d’impartialité et d’ouverture qui s’imposent ». « Ces primaires, il reste moins de deux ans pour les organiser », écrit-il, « car le bon sens voudrait qu’elles aient lieu au printemps 2016, c’est un bon délai ».

«2017, bientôt»

Dans cette tribune intitulée « 2017, bientôt », le maire de Bordeaux fait part de ses réflexions sur l’état du monde et de la France. L’UMP doit gagner la présidentielle, pour écrit-il, « sortir la France du marasme où elle stagne aujourd’hui ». Le parti conservateur doit, selon lui,« répondre de manière convaincante aux questions qui hantent les Français », explique-t-il. Alain Juppé qui, à 69 ans, se pose en véritable outsider à droite, lui qui apparaît aujourd’hui comme l’homme politique le plus populaire auprès des Français. Une candidature qui pourrait gêner Nicolas Sarkozy, l’ancien président dont on devrait connaître les intentions dans les prochains jours.