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France

Jérôme Kerviel bénéficie d'un aménagement de peine

Le juge d'application des peines a décidémardi 29 juillet d'accorder à Jérôme Kerviel un aménagement de peine. L'ancien opérateur de marché pour le compte de la Société  Générale est incarcéré depuis le 18 mai, condamné à cinq ans de prison, dont trois fermes pour avoir fait perdre 4,9 milliards d'euros à la banque. Mais le parquet va « très vraisemblablement » faire appel de cette décision.   

L'ex-trader Jérôme Kerviel a quitté la prison de Menton (Alpes-Maritimes) où il venait de passer la nuit pour être transféré à la prison de Nice, le 19 mai 2014.
L'ex-trader Jérôme Kerviel a quitté la prison de Menton (Alpes-Maritimes) où il venait de passer la nuit pour être transféré à la prison de Nice, le 19 mai 2014. REUTERS/Jean-Pierre Amet
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Jérôme Kerviel souhaitait une libération en échange de la mise en place d'un bracelet électronique, il l’a obtenue. Le juge d’application des peines en charge de son dossier a estimé qu’il pouvait bénéficier de cette mesure. Selon cette décision, il resterait soumis à un contrôle judiciaire jusqu'à la fin de sa peine, soit jusqu'en septembre 2016. Mais il pourrait ainsi regagner son domicile et même recommencer à travailler. Car l'aménagement prévoit des heures de sortie lui permettant de se rendre à son bureau.

« Grand soulagement »

Selon son avocat, le juge a reconnu que Jérôme Kerviel a un projet de vie. « Il a un appartement, un travail, un environnement amical et familial stable », souligne Me Koubbi. La décision de ce matin était un « grand soulagement » pour son client.

Mais un soulagement de courte durée, car le parquet était opposé à cet aménagement de peine. Le parquet va « très vraisemblablement »  faire appel, a déclaré le procureur d'Evry, Eric Lallement. Cette procédure suspend l'application de la décision du juge d'application des peines. Une nouvelle audience doit avoir lieu d'ici deux mois. Et en attendant, Jérôme Kerviel reste en prison.

Feuilleton judiciaire en suspens

L’ex-trader n’en a cependant pas fini avec la justice. Il doit être jugé prochainement devant un tribunal civil pour évaluer l'ampleur des dommages et intérêts qu'il devra verser à son ancien employeur.

De son côté, il a porté plainte contre son ancien employeur pour avoir aggravé les pertes qui lui ont été imputées. Une information judiciaire pour escroquerie au jugement ainsi que faux et usage de faux a été ouverte.
 

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